L’inspection d’académie de Diourbel compte 35 candidats forclos à la session 2025 de l’examen du baccalauréat. Ces élèves n’ont pas été enrôlés par l’Office du baccalauréat pour des raisons liées à l’inexistence de leur acte de naissance.
DIOURBEL – L’Office du baccalauréat a rejeté la candidature de 35 élèves en classe de terminale, faute de pièces d’état civil. Ces candidats ne composeront donc pas à l’examen du baccalauréat de l’année académique 2024-2025. L’information a été donnée par l’inspecteur d’académie de Diourbel, Aboubacry Sadikh Niang, hier, à l’occasion d’un Comité régional de développement (CRD) préparatoire aux examens de fin d’année.
Monsieur Niang a indiqué que ces statistiques étaient importantes après la première fermeture de la plateforme d’inscription. Selon lui, les recalés étaient au nombre de 45, mais 10 d’entre eux ont profité d’une période de dérogation pour régulariser leur situation.
L’inspecteur d’académie a également souligné que la problématique des pièces d’état civil se pose aussi dans les cycles élémentaire et moyen. « Pour le Certificat de fin d’études élémentaires, on a encore plus de 6 000 cas à régulariser. Mais nous nous réjouissons des avancées notées grâce aux efforts fournis par les autorités administratives, territoriales et judiciaires, qui ont permis de régulariser un maximum de situations », a-t-il déclaré.
Pour la session de 2025, l’inspection d’académie présente 21 339 candidats au CFEE, 11 606 au Brevet de fin d’études moyennes (BFEM), 747 au baccalauréat technique et 9 716 au baccalauréat général.
Cette rencontre, consacrée aux préparatifs des examens de fin d’année, a permis aux acteurs du système éducatif de rappeler aux autorités les difficultés rencontrées par les candidats. Ils ont notamment évoqué des problèmes de transport, d’hébergement, de restauration pour les élèves issus du monde rural et certains candidats des centres secondaires.
Le gouverneur de la région de Diourbel, Ibrahima Fall, a formulé des recommandations pour assurer le bon déroulement des examens. Le chef de l’exécutif régional a instruit les préfets des trois départements (Diourbel, Mbacké et Bambey) d’accorder une attention particulière à la sécurisation des épreuves, en s’appuyant sur la police et la gendarmerie.
Les autres recommandations du gouverneur portent sur la vigilance accrue des surveillants lors des contrôles d’identité des candidats, le renforcement de la couverture médicale dans les centres d’examen, ainsi que la mise en place d’un dispositif sécuritaire lors des proclamations des résultats.
Oumar Bayo BA (Correspondant)