Le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, a décidé d’instituer le concours national de mathématiques, de sciences et de technologies destiné aux élèves de CM2 jusqu’à ceux de la Terminale et ce dès l’année 2025-2026. L’annonce a été faite jeudi, à l’occasion de la cérémonie de remise de prix du Concours général 2025.
La réforme du système éducatif reste aujourd’hui une nécessité pour le Sénégal. Et pour le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, il s’agira d’une réforme systémique mais réellement innovante du système éducatif et de la formation professionnelle.
Pour y arriver, il invite le ministre de l’Éducation nationale les autres services concernés à « associer volontarisme politique, lucidité, partage, participation, inclusion, ambition et créativité ». L’objectif étant de mobiliser les élèves, les parents d’élèves, les enseignants, les corps d’encadrement, le monde socio-économique, les artistes, etc.
« Cette inclusion donnera à chaque élève l’envie d’apprendre et de maîtriser les mathématiques, les sciences, les technologies, le numérique et d’acquérir la passion pour un métier », a-t-il dit, lors de son allocution à la cérémonie de remise des prix aux lauréats du Concours général 2025.
D’après le chef de l’État, c’est à ce seul prix que des centaines, voire des milliers d’entreprises s’implanteront dans le pays pour transformer sur place les ressources naturelles, extractives et les récoltes.
Promouvoir les mathématiques, les sciences, les technologies et le numérique
« C’est à ce prix seul que nos programmes créeront plus facilement et plus massivement de l’emploi pérenne pour notre jeunesse et qu’en fait les plus-values de l’exploitation de nos ressources reviendront à notre pays et à sa population. C’est tout le sens du mot souveraineté que j’utilise et que je rêve que les Sénégalaises et les Sénégalais s’approprient », a-t-il soutenu.
A lire aussi : Concours général 2025 : Remise des distinctions aux meilleurs élèves du Sénégal
« Pour accompagner ce processus qualitatif et quantitatif, j’ai décidé d’instituer le concours national de mathématiques, de sciences et de technologies destiné aux élèves de CM2 jusqu’à ceux de la Terminale et ce dès l’année 2025 et 2026 », a-t-il ajouté.
Ce concours, précise le président de la République, participera à la promotion des mathématiques, des sciences, des technologies et du numérique dans tout le système éducatif auprès des élèves et de leurs parents et contribuera à les intéresser et à leur faire aimer ces disciplines fondamentales.
« C’est la condition sine qua non pour former un capital humain de qualité capable de relever les défis d’un Sénégal souverain, d’un Sénégal juste, d’un Sénégal prospère.
Ce moment important est dédié à l’excellence académique, à la célébration des mérites individuels et au rayonnement de notre intelligence collective », a-t-il affirmé.
Le Sénégal honoré lors des Olympiades panafricaines de mathématiques au Bostwana
Ainsi, le chef de l’État a profité de cette tribune pour exprimer la reconnaissance de la nation à l’endroit de l’équipe nationale de mathématiques pour sa « brillante participation » aux Olympiades panafricaines de mathématiques à Gaborone, au Botswana. En effet, cette équipe est revenue avec neuf médailles, dont deux en or et une en argent.
« Ses performances uniques depuis la participation du Sénégal à cette compétition indiquent tout le mérite de ces jeunes et de leurs encadreurs qui ont hissé tout haut la bannière de notre pays au niveau du continent. Leur réussite confirme le gisement de talents scientifiques et techniques dont regorge l’école sénégalaise », a-t-il témoigné.
Sur il estime qu’il appartient aux parents d’élèves, aux administratifs, aux personnels d’encadrement, aux enseignants et aux pouvoirs publics de mettre tout en œuvre, partout dans le pays, à tous les niveaux des études, dans la diversité des filières, pour faire germer et éclore les pépites des jeunes talents. Ceci, dans tous les domaines scientifiques, techniques et du numérique.
« Cette ligne directrice doit être au cœur de la réforme des programmes que le ministère de l’Éducation nationale a entamée », a-t-il indiqué.
Mariama DIEME