L’État du Sénégal débourse depuis 2020 au moins plus d’un million de francs CFA pour les besoins pédagogiques et sociaux de chaque étudiant sénégalais. Selon le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Abdourahmane Diouf, en 2024, le coût brut de l’étudiant est estimé à 1 178 742 francs CFA. Il s’exprimait mardi, à l’occasion d’un déjeuner avec la presse nationale.
En dehors de l’argent que l’État du Sénégal dépense pour subvenir aux besoins sociaux et pédagogiques des étudiants, le ministre a aussi indiqué le montant décaissé par les bourses et les allocations d’études. Selon lui, pour l’année 2023-2024, les universités sénégalaises comptaient globalement 153 334 boursiers, dont 2 330 du privé et 150 988 du public.
« Le montant payé sur 2024-2025 d’octobre à nos jours est de 24 232 527 000 FCFA. Le montant des bourses nationales est de 76 894 401 701 FCFA contre 7 546 850 559 FCFA pour les bourses étrangères », informe le ministre Abdourahmane Diouf.
Au-delà de cette question qui secoue souvent les universités, le ministre en charge de l’Enseignement supérieur a aussi évoqué la problématique liée à l’apurement des dettes dues aux repreneurs des résidences universitaires. Elles sont évaluées à 20 milliards de FCFA. Dans ce sens, il indique que les projets d’infrastructures à finaliser concernent les résidences universitaires à Kaolack, Thiès, Fatick, Ziguinchor et Bambey.
Il en est de même pour les constructions d’infrastructures sociales et pédagogiques au niveau de toutes les universités, la réalisation des voiries et réseaux divers à l’USSEIN (site de Kaolack), les infrastructures à réaliser pour les Jeux olympiques de la jeunesse. Il s’agit de 6 bâtiments résidentiels, d’un complexe sportif et de restaurants à l’UAM).
Mariama DIEME