FATICK : le retard des chantiers plombe les ressources du Crouss

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À l’heure actuelle, les infrastructures de l’Université du Sine-Saloum El hadji Ibrahima Niass (Ussein) ne sont pas encore opérationnelles. Une situation qui plombe le Centre régional des œuvres universitaires et sociales du Sine-Saloum (Crouss) en termes de prise en charge des logements des étudiants, notamment ceux de Fatick. La structure dépense annuellement plus de 129 millions de FCfa pour ce volet sans compter les autres charges locatives liées au transport entre autres.

À défaut d’un campus universitaire opérationnel, les étudiants de l’Université du Sine-Saloum El hadji Ibrahima Niass (Ussein) basés à Fatick se rabattent sur des résidences dispersées à travers la ville. Ce qui constitue un casse-tête pour le Centre régional des œuvres universitaires et sociales du Sine-Saloum (Crouss). Une situation due au manque d’infrastructures. En effet, si les bâtiments de l’Ussein étaient prêts, cette situation n’allait pas se présenter. Les bâtiments attendus ne sont toujours pas opérationnels.

De l’avis de Mansour Ndiaye, chef du service administratif au Crouss de l’Ussein, les travaux d’assainissement sont l’un des problèmes qui entravent encore la livraison des chantiers restants. Il a fait savoir que le Crouss ne dispose même pas de siège à Fatick obligeant la structure d’aller louer un siège à Kaolack qui lui revient à 7,5 millions de FCfa par mois. Pour lui, c’est une urgence de livrer les bâtiments, car cela permettrait de réaliser des économies en termes de location.

Le Crouss, dit-il, dépense des centaines de millions de FCfa par an pour payer le logement de ses étudiants. Ne serait-ce qu’à Fatick, il a une charge locative annuelle de plus de 129 millions de FCfa. « Cette somme inclut les sept résidences où logent les étudiants ainsi que les deux restaurants, les blocs administratifs, le service médical et tant d’autres infrastructures », a indiqué M. Ndiaye. S’y ajoute le transport, car les sièges faisant office de campus pédagogique et social sont dispersés un peu partout dans la ville. Le Crouss est obligé de mettre à la disposition de ses étudiants des bus pour les transporter. Un contrat a été signé avec des Groupements d’intérêt économique (Gie) de transport. « Ce qui revient à payer chaque mois la somme de 2 millions de FCfa pour le transport des étudiants », note le chef du service administratif du Crouss. Et le problème est loin de se limiter à cette équation.

En effet, avec le nombre d’étudiants logés, la vidange des fosses septiques dans les différentes résidences s’effectue toutes les 48 heures sur l’ensemble des trois régions que polarise l’Université du Sine-Saloum El hadji Ibrahima Niass (Fatick, Kaolack et Kaffrine). Là, le Crouss paie des camions dont la seule charge s’élève à 30.000 FCfa. « Ce sont vraiment des coûts. C’est pourquoi la livraison du campus universitaire est plus qu’une nécessité pour nous », martèle M. Ndiaye qui évoque dans la foulée, d’autres charges liées à l’électricité, l’eau, la connexion internet, le recours aux agents de sécurité pour la surveillance des résidences, etc.

Le Crouss, qui polarise les régions de Fatick, de Kaolack et de Kaffrine, a été mis en place en 2022 et a démarré ses activités en 2023.

El Hadji Fodé SARR (Correspondant)

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