Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, le Pr Daouda Ngom, a plaidé, ce mardi, à Dakar, pour le renouvellement des curricula et pour la reformulation du contenu des formations dans l’espace francophone. C’était lors d’une intervention effectuée à la conférence ministérielle de l’Assemblée générale de l’Agence universitaire de la francophonie (Auf).
Le Pr Daouda Ngom a fait une communication, hier, lors de la conférence ministérielle tenue dans le cadre des travaux de l’Assemblée générale de l’Agence universitaire de la francophonie (Auf). Dans un exposé, le Pr Ngom a plaidé en faveur du renouvellement des curricula et une reformulation du contenu des formations dans l’espace francophone. Il s’agit, selon lui, de faciliter l’acquisition des savoir-faire et savoir-être complémentaires à leurs formations techniques demandées par les employeurs, tout comme la promotion de nouvelles formes d’entrepreneuriat étudiant. L’entrepreneuriat ainsi que l’employabilité des jeunes diplômés doivent être aussi des sujets à prendre en compte, a affirmé le ministre. « Avec la population majoritairement jeune des pays de l’espace francophone, il urge de développer davantage l’employabilité et l’entrepreneuriat des diplômés, car le chômage des jeunes en général, et celui des diplômés du supérieur en particulier constituent un fléau important », a déclaré le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
Selon Daouda Ngom, considérer l’université comme un levier de développement économique et social des sociétés, signifie la soutenir à devenir plus ouverte sur son environnement, notamment économique, et à mettre en œuvre une démarche entrepreneuriale pour la population estudiantine. « Cette démarche ne peut régler les problèmes de chômage structurel, dans des pays où le tissu industriel et de services est encore insuffisant, mais peut augmenter l’employabilité des jeunes porteurs d’un diplôme universitaire », a-t-il indiqué. Selon lui, il s’agit de collaborer sur plusieurs leviers. Le Pr Ngom estime que la multiplication des structures de soutien à l’emploi dans le monde universitaire permet un partage d’expériences entre les établissements du supérieur ayant des centres de formation et des cellules d’aide à l’emploi.
Aliou KANDE

