En portant un plaidoyer ambitieux en faveur d’un enseignement supérieur africain plus créatif et tournée vers l’avenir, le Sénégal a défendu de nouvelles initiatives de coopération internationale à la dernière Conférence générale de l’Unesco, tenue récemment à Samarcande, en Ouzbékistan.
Représentant la capitale sénégalaise à cette rencontre dédiée aux enjeux de l’éducation, de la science, de la culture et de l’innovation, le secrétaire exécutif de l’Autorité nationale d’assurance qualité de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (ANAQ-Sup), Pr Massamba Diouf, a présenté une série de propositions structurantes.
Au cœur de son intervention : la mise en place d’un Fonds Unesco pour l’innovation en Afrique, destiné à appuyer la recherche, soutenir l’entrepreneuriat scientifique des jeunes et encourager la diffusion de solutions technologiques adaptées aux réalités du continent.
Ce mécanisme serait également un levier pour la valorisation des langues africaines dans les programmes éducatifs, le développement de la science ouverte, ainsi que le renforcement de la coopération régionale en matière de recherche.
Le professeur Diouf a aussi mis en exergue la nécessité de créer des pôles régionaux spécialisés dans la lutte contre le changement climatique et d’élargir les partenariats universitaires afin de faciliter la mobilité académique entre institutions africaines.
Selon l’ANAQ-Sup, cette prise de parole traduit la détermination du Sénégal à œuvrer pour un système éducatif mondial plus équitable et plus inclusif, en s’appuyant sur les savoirs endogènes et la solidarité internationale.
L’agence sénégalaise réaffirme ainsi son engagement à promouvoir la qualité et l’innovation au service du développement de l’enseignement supérieur et de la recherche sur le continent.
S. G


