L’Inspection de l’Éducation et de la Formation (IEF) de Mbacké a reconnu les performances exceptionnelles samedi passé. Des niveaux préscolaire au lycée, y compris la formation professionnelle, 127 élèves ont reçu des prix en présence de leurs familles et de toute la communauté éducative, samedi dernier.
Lors de la première édition de sa journée de l’excellence samedi dernier, l’inspection de l’éducation et de la formation (IEF) de Mbacké a récompensé ses 127 meilleurs élèves. Selon l’inspecteur Abdoulaye Oumar Kane, l’événement, qui a été présidé par l’adjoint au préfet de Mbacké, a surpassé leurs espérances. En effet, l’ensemble de la communauté éducative du département a assisté à cette occasion, regroupant les autorités administratives, territoriales, politiques et religieuses.
Par ailleurs, 127 élèves ont reçu des récompenses. Tous les niveaux d’enseignement, depuis le préscolaire jusqu’à la classe de terminale, en incluant la formation professionnelle et les daaras, ont été reconnus. En outre, six personnes retraitées ont aussi été mises à l’honneur. « On a oublié personne », a déclaré M. Kane.
Ce dernier a souligné qu’en réalité, ce sont des élèves qui ont lutté tout au long de l’année scolaire qu’ils viennent d’honorer. Un geste, d’après lui, qui a été conceptualisé par de nombreux éducateurs. « C’est l’émulation, c’est reconnaître l’effort et la persévérance des élèves mais c’est également les inciter à continuer à travailler », a-t-il expliqué. Et, d’ajouter, « l’excellence c’est une courbe asymptotique. Elle ne s’atteint jamais. Donc, c’est un travail de tous les jours ». De plus, M. Kane pense que c’est un moyen de leur faire comprendre qu’il est important de persévérer dans cette voie et d’inciter les autres élèves à rejoindre le groupe mis à l’honneur aujourd’hui.
À quelques jours de l’entame des examens de fin de cycles, l’inspecteur de l’éducation du département de Mbacké manifeste un certain optimisme. D’après ses propos, lui et son équipe ont œuvré durant toute l’année. En réalité, sur le plan pédagogique, ils ont instauré un système de soutien pour les enseignants. Cela leur a permis de former les maîtres de CM2 tant en langue arabe qu’en langue française.
Dans cette perspective, il a aussi relevé l’examen départemental. D’après ses observations, ils ont réalisé deux examens départementaux cette année, un en avril et un autre en mai. De ce fait, les résultats ont été analysés, ils ont repéré les problèmes fréquents et ont élaboré au sein des équipes éducatives des plans de remédiation pour aider les élèves à progresser. Donc, dit-il, « nous sommes à quelques encablures de l’examen mais nous sommes tout à fait optimistes ».
Birane Diop (correspondant)