L’Institut d’enseignement supérieur de Richard-Toll et celui de Bignona viennent de franchir une étape décisive dans l’élargissement de leur programme. Ils viennent de signer un partenariat avec les lycées agricoles de Nîmes et de Hoche, en France, pour l’élaboration de programmes de certificat de compétence professionnelle (CCP) portant sur la gestion des ressources en eau et la gestion et restauration des terres dégradées.
DAGANA – Soutenu par l’Agence française de développement (AFD), ce partenariat entre les Instituts d’enseignement supérieurs de Richard-Toll et de Bignona et les lycées agricoles de Nîmes et de Hoche, dans le sud-est de la France, vise à favoriser l’échange de bonnes pratiques agricoles, encourager la mobilité des formateurs et des apprenants, et développer de nouveaux programmes centrés sur la gestion des ressources en eau et la gestion et restauration des terres dégradées. Selon le Dr Pape Abdoulaye Diaw, directeur de l’Isep de Richard-Toll, l’objectif de cette collaboration est de relever les défis liés au changement climatique afin de garantir une agriculture durable. D’après lui, ces certifications permettront de renforcer les capacités des apprenants pour leur permettre de faire face aux enjeux actuels. « Nous avons un potentiel de jeunes et de professionnels qui souhaitent se former, d’où l’intérêt de ce partenariat. Il permettra de les outiller afin de prendre en charge les problématiques liées, d’une part, à la dégradation des terres et, d’autre part, à la gestion des ressources en eau », a-t-il expliqué.
Au-delà de ces préoccupations, ce partenariat entre les lycées de Nîmes et Hoche et les Isep de Richard-Toll et Bignona vise également à offrir de nouvelles opportunités d’apprentissage en agroécologie et en agriculture durable. Selon Vincent Labard, directeur d’un établissement de formation à Hoche, dans le sud-ouest de la France et principal partenaire de ce programme, cette convention va permettre d’améliorer les bonnes pratiques dans un contexte de changement climatique. « Les jeunes vont pouvoir apprendre des choses très importantes dans ce contexte, notamment comment éviter la dégradation des terres ou comment les restaurer », a-t-il indiqué.
Ainsi, ces programmes s’inscrivent dans une initiative soutenue par l’Agence française de développement et impliquant une collaboration avec des experts français. Ils visent à relever les défis du changement climatique en tenant compte de l’exploitation des ressources locales.
Ibrahima MBAYE (Correspondant)


