Dans le cadre des enseignements apprentissages, les apprenants et encadreurs du département de tourisme, industrie culturelle et artisanat d’art (Ticaa) de l’Isep Abdoulaye Ly de Thiès ont organisé la première édition de Ticaa Festival, les 25 et 26 octobre derniers. Ce qui a permis aux étudiants d’appliquer leurs connaissances théoriques.
THIES – Pendant deux jours (les 25 et 26 octobre), le département tourisme, industrie culturelle et artisanat d’art de l’Isep de Thiès a tenu une exposition d’artisanat d’art, en partenariat avec des artisans de la chambre des métiers de la ville du Rail. Une exposition d’art plastique, un défilé de tenues traditionnelles et un concert de musique. Ce qui a permis aux étudiants du département d’entrer en contact avec des artisans, artistes plasticiens, musiciens qu’ils ont coaché et managé durant les deux jours du festival.
Avec au moins une trentaine d’exposants et des centaines d’articles artisanaux touristiques, et œuvre d’art. Le premier objectif de ce festival est de mettre en pratique la partie théorique des cours dans leurs différentes filières, selon Mamadou Kane, responsable des métiers management des produits, services culturels et management des produits touristiques à l’Isep Abdoulaye Ly de Thiès. Il s’agit des métiers de management des produits et services culturels, management des produits touristiques, management des activités et loisirs et celui de management de l’alimentation. Pour Mamadou Kane, ce contact entre étudiants et acteurs du secteur a permis aux apprenants d’appliquer les compétences acquises durant leurs formations. Ce festival a aussi permis de rendre plus visible leurs métiers et leur secteur d’activités et permettre, par ricochet, à l’Isep de jouer son rôle social dans la communauté.
« C’est donc ce qu’on appelle approche par compétences avec une formation très professionnalisante », a laissé entendre Mamadou Kane. Ces étudiants qui sortent de l’Isep après deux ans peuvent eux-mêmes créer leur propre emploi. D’ailleurs, a poursuivi M. Kane, le thème de cette première édition est lié aux métiers des arts comme étant une alternative à l’émigration clandestine. M. Kane d’expliquer que le département tourisme, industrie culturelle et artisanat d’art compte quatre métiers et chaque corps de métier forme 50 apprenants par promotion et ils sont à la cinémathèque cohorte, ce qui fait déjà un nombre assez important de jeunes ayant leur métier. Ceux qui veulent approfondir leurs études le feront et les autres pourront trouver un emploi puisqu’ils sont opérationnels et peuvent gagner leur vie automatiquement, s’est réjoui Mamadou Kane.
Ce qu’a confirmé Véronique Diouf, apprenante, par ailleurs, coordonnatrice de la première édition du festival. En effet, elle se considère déjà comme un manager en produits artistiques et culturels puisqu’elle a déjà trouvé son chemin. La collaboration avec les acteurs du secteur lui a permis d’être en contact avec le monde du travail. Et du côté des artisans d’exposer leurs produits et même de vendre.
Ibrahima NDIAYE (Correspondant)