L’alimentation scolaire est un puissant levier pour l’avènement de la souveraineté alimentaire des pays. C’est ce qu’a soutenu le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Mamba Guirassy, à l’occasion du 2ᵉ Sommet mondial de la Coalition pour l’alimentation scolaire, tenu à Fortaleza (Brésil) les 18 et 19 septembre 2025.
Le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Mamba Guirassy, a pris part avec la délégation du Sénégal au 2ᵉ Sommet mondial de la Coalition pour l’alimentation scolaire, tenu à Fortaleza (Brésil) les 18 et 19 septembre 2025.
« Dans son intervention au panel sur le financement de l’alimentation scolaire, le ministre a mis en lumière les efforts des nouvelles autorités, notamment l’augmentation substantielle du budget national dédié aux cantines scolaires et la mise en place des bases d’un programme national d’alimentation scolaire durable », rapporte une note de la tutelle publiée samedi.
Selon la même source, le ministre a indiqué que ce programme s’inscrit dans une politique multisectorielle, un plan stratégique opérationnel et une loi spécifique en la matière.
Produire et consommer des variétés locales
Le ministre Guirassy a également insisté, lors de son allocution, sur la nécessité de relier l’alimentation scolaire à la souveraineté alimentaire. Ainsi, il promeut la production et la consommation de variétés locales comme le mil, riche en sucres lents et parfaitement adapté aux besoins énergétiques des enfants.
Il a aussi souligné l’importance de décloisonner les secteurs pour plus d’impact, de mieux coordonner les interventions autour des priorités nationales et de placer l’école au centre de l’agenda de transformation 2050.
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Parallèlement, une convention tripartite, visant à renforcer les programmes nationaux d’alimentation scolaire au Sénégal et au Bénin, a été signée entre le Brésil, la France et le PAM.
« La participation au 2ᵉ Sommet mondial sur l’alimentation scolaire a permis de consolider le leadership du Sénégal et d’ouvrir de nouvelles perspectives pour le développement de cantines scolaires durables, au bénéfice des élèves », lit-on dans le texte.
Pour rappel, ce sommet a réuni plus de 100 pays en vue d’évaluer les progrès réalisés depuis 2021 et de définir les prochaines étapes vers l’accès universel à un repas scolaire nutritif d’ici 2030.
Mariama DIEME
