Une école qui éduque toute la personne, qui promeut l’éthique, la solidarité, la responsabilité citoyenne, et qui valorise la diversité comme une richesse. C’est ce que vise le ministre de l’Education nationale, Moustapha Guirassy, avec la Nouvelle initiative pour la transformation humaniste de l’éducation (NITHÉ). Il a renouvelé son engagement mardi, lors de la signature d’une convention de partenariat avec la plateforme de femmes « Yaay Jambaar ».
Réintroduire au cœur de l’école sénégalaise, une éducation enracinée dans les valeurs locales, ouverte sur le monde, mais guidée par l’humain. C’est l’ambition du ministre de l’Education nationale, Moustapha Guirassy.
« Notre objectif est clair, il s’agit de refonder l’école pour qu’elle forme non seulement des esprits compétents, mais aussi des citoyens responsables, solidaires et fiers de leur identité. Nous voulons une école qui éduque toute la personne, qui promeut l’éthique, la solidarité, la responsabilité citoyenne, et qui valorise la diversité comme une richesse », a dit le M.Guirassy.
Le ministre de l’Education nationale, souligne toutefois qu’ils ne peuvent avec son équipe, réussir cette transformation sans l’implication active de toutes les forces vives de la Nation, en particulier les femmes. Qu’il considère comme ces piliers souvent invisibles mais, essentiels de la société sénégalaise.
« L’éducation n’est pas seulement une affaire d’école. Elle est une responsabilité nationale. C’est pourquoi le partenariat que nous lançons aujourd’hui avec « Yaay Jambaar » s’inscrit dans cette volonté d’ouverture, de co-construction et de reconnaissance du rôle stratégique des communautés, surtout des femmes dans l’éducation de nos enfants », a-t-il estimé.
Un pacte moral et républicain
Ce partenariat pour le ministre, n’est pas un simple document administratif. C’est un pacte moral et républicain, une alliance entre le ministère de l’Education nationale et les forces vives de « Yaay Jambaar. Ceci, pour renforcer un pilier fondamental de la nation : l’éducation.
« Ensemble, nous ouvrons ainsi une voie nouvelle : celle d’une éducation participative, inclusive, et profondément humaine. En effet, les « Yaay Jambaar », vous êtes plus que des modèles. Vous êtes des actrices du changement, des éducatrices naturelles, des médiatrices culturelles, des gardiennes de la cohésion sociale. Votre engagement aux côtés du ministère apportera, à n’en pas douter, à NITHÉ une dimension concrète, enracinée dans les réalités du terrain », a-t-il ajouté.
Ainsi, à travers ce partenariat, ils comptent promouvoir : l’implication communautaire dans la gestion participative des écoles, le soutien à la scolarisation des filles, l’éducation aux valeurs dès la petite enfance. Mais aussi, l’accompagnement parental et la lutte contre les violences en milieu scolaire, et la valorisation du rôle de l’ensemble des acteurs sociaux, notamment des femmes dans l’éducation.
Ce partenariat est pour le Vise-président de la plateforme « Yaay Jambaar », Cheikh Alassane Sène, une « innovation majeure ». « Pour la première fois, une organisation de la société civile s’engage aux côtés de l’État pour restaurer les valeurs. Avec ce partenariat, nous soutenons les élèves, mais aussi les citoyens. Notre engagement s’étend également aux secteurs clés du développement en soutenant l’entrepreneuriat agricole et l’installation de mini-industries locales dans les 46 départements du pays », a-t-il soutenu.
Dans ce sens, les responsables de la plateforme « Yaay Jambaar » comptent promouvoir une « bonne gouvernance financière » pour garantir aux jeunes et aux femmes l’accès aux terres productives. Ils encouragent également, l’autonomisation numérique, énergétique et industrielle du territoire.
Mariama DIEME
