Ce mercredi, la rentrée éducative a bien démarré sur l’ensemble du territoire national. Sur le terrain, les enseignants sont déjà à pied d’œuvre, malgré une présence moyenne des élèves estimée à 50 %. À Ndiaganiao, le ministre de l’Éducation nationale a salué l’engagement des enseignants, tout en appelant les parents à encourager les élèves à retourner à l’école dans les meilleurs délais.
La rentrée éducative a été officiellement lancée ce mercredi sur toute l’étendue du territoire national. Et c’est Ndiaganiao qui a eu l’honneur d’accueillir la traditionnelle visite des classes du ministre de l’Éducation nationale. Accompagné de l’ensemble de ses services, des autorités locales et administratives, le ministre Moustapha Mamba Guirassy a effectué une tournée dans les différents établissements d’enseignement public de la localité. De l’école primaire Marie Médiatrice au lycée Diouma Kor Faye, en passant par le CEM de Ndiaganiao, Moustapha Mamba Guirassy n’a pas manqué de saluer le dévouement et l’assiduité du corps enseignant, qui a massivement répondu à l’appel du « Oubi tey, jang tey ».
Chez les apprenants, ce n’est pas encore le grand rush. Mais une bonne moitié des effectifs est déjà présente dans les salles de classe.
« Globalement, c’est très satisfaisant du côté des enseignants, dont le taux de présence est d’environ 86 % au préscolaire et à l’élémentaire. Au niveau du moyen secondaire, il est d’environ 83 %, ce qui est également très satisfaisant. Pour les élèves, c’est environ 50 % de taux de présence », s’est félicité le ministre.
En effet, l’absence d’une partie des élèves, notamment en zone rurale comme Ndiaganiao, s’explique par le début des récoltes agricoles, qui mobilisent encore de nombreuses familles.
Face à ce constat, l’autorité éducative invite les parents à encourager les enfants à regagner les classes dans les meilleurs délais, afin de leur permettre de rester à jour.
« Je profite de l’occasion pour lancer un appel aux parents, surtout en milieu rural, où il pleut encore et où ils sont occupés par les travaux champêtres, de tout faire pour libérer très vite les enfants et leur permettre de retrouver leur école. Parce que les choses vont très vite dans beaucoup d’écoles. Dans de nombreux établissements, les cours ont déjà démarré », a souligné M. Guirassy.
Diégane DIOUF