Le département de Rufisque a mis sur pied, hier, un comité technique pour s’occuper de la gestion des cantines scolaires. C’était à l’occasion d’un atelier de partage qui a réuni autour de l’autorité administrative, l’ensemble des acteurs impliqués.
RUFISQUE – Un atelier de partage a réuni, hier, à la préfecture de Rufisque, les acteurs impliqués dans la gestion des cantines scolaires de ce département. Présidée par l’adjoint au préfet, Modou Samb, cette initiative qui vise à assurer une meilleure nutrition à l’école a débouché sur la mise en place d’un comité technique départemental chargé du pilotage de ces structures. « Le comité de pilotage est chargé de jouer un rôle pour tout ce qui tourne autour des cantines scolaires, de la mobilisation des acteurs jusqu’au financement et à la mise en œuvre des actions arrêtées », a déclaré l’autorité administrative.
Dans la promotion des cantines scolaires, le ministère de l’Éducation nationale avait pris un arrêté, le 6 septembre 2024 portant sur la création, l’organisation et le fonctionnement du Groupe multisectoriel de l’alimentation et de la nutrition à l’école (Gmsane). Dans cet acte administratif, il était prévu au chapitre 4 et à l’article 12 une déconcentration locale par la mise en place d’un comité technique départemental par le préfet. El Hadji Seck, directeur de la division des cantines scolaires, a salué l’installation de cet organe qui, dit-il, constitue un cadre de coordination, mais aussi de mise en synergie des activités liées à l’alimentation scolaire. Il s’attend à ce que les autres départements en fassent de même.
Porté à la tête du comité, Cheikh Tidiane Sy Ndiaye affirme que le Conseil départemental est prêt à jouer sa partition pour le développement des cantines scolaires. Il compte mettre à profit l’expérience développée dans son département pour assurer un maillage du territoire. « Il faut que les gens pensent à impliquer davantage les collectivités territoriales, parce que c’est un projet qui semble être simple, mais qui est lourd », a déclaré M. Ndiaye. Il en a profité pour inviter les acteurs à réfléchir sur la mobilisation des ressources financières.
Mohamed DIENE (Correspondant)
