Université Assane Seck de Ziguinchor: les étudiants s’opposent aux décisions du Conseil académique

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En réaction aux décisions prises lors de la réunion du Conseil académique du jeudi 12 décembre, les étudiants de l’Université Assane Seck de Ziguinchor ont exprimé leur « niet catégorique » concernant la tenue d’une seule session et l’éventuelle invalidation du second semestre de l’année académique 2023-2024.

ZIGUINCHOR – La crise qui secoue l’Université Assane Seck de Ziguinchor semble encore loin de connaître son épilogue, chaque partie campant sur sa position de départ. Moins de vingt-quatre heures après la réunion du Conseil académique, qui a décidé de la reprise des enseignements le lundi 6 janvier, mais aussi de l’éventuelle invalidation du second semestre de l’année 2023-2024, les étudiants ont tenu un point de presse vendredi pour fustiger les décisions prises par le Conseil académique sous la présidence du recteur, Pr Alassane Diédhiou. Ces étudiants estiment qu’il est hors de question de se laisser faire. Pour eux, de telles décisions ne militent pas en faveur de l’apaisement.

« Les décisions prises par le Conseil académique de l’Université Assane Seck de Ziguinchor sont arbitraires. Nous nous attendions à ce qu’on nous annonce qu’ils allaient travailler à l’amélioration de nos conditions sociales et pédagogiques », a déploré Khadim Diène. Le coordonnateur des étudiants de l’Université Assane Seck de Ziguinchor affirme que ses camarades et lui ne vont pas accepter qu’on leur impose « des sessions uniques et surtout une année invalide ».

Poursuivant, il qualifie les décisions du Conseil académique de menaces « à l’endroit des étudiants ». Restant sur cette dynamique, le porte-parole des étudiants de l’UASZ maintient la même position. D’après Khadim Diène, la reprise des activités pédagogiques « dépendra de la satisfaction totale de nos revendications ». De plus, il a rappelé que ses camarades et lui n’accepteront pas qu’une année soit invalidée à Assane Seck, et qu’on ne leur impose pas non plus une session unique. « Nous restons fermes là-dessus. Nous ne ferons pas de session unique, encore moins une année invalide », a-t-il clarifié, invitant les autorités académiques à tout mettre en œuvre pour organiser deux sessions normales. « Le 6 janvier 2025, a insisté M. Diène, si nos revendications ne sont pas satisfaites, nous ne reprendrons pas. »

Gaustin DIATTA (Correspondant)

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