Ouvert aux titulaires d’un baccalauréat littéraire, scientifique ou technique, en fonction du cursus choisi, l’Université Cheikh Ahmadoul Khadim (Ucak) de Touba comprend six Ufr.
L’Ufr des Études islamiques et arabes, selon le document de présentation de l’université, a pour mission principale de délivrer des enseignements en sciences religieuses et en langue et littérature arabes. Dans cette Unité de formation et de recherche, les langues nationales (wolof, pulaar, sérère, etc.) occupent une place importante à côté de l’arabe, l’anglais et le français. Elle est composée de deux départements : le Département des Études islamiques et le Département de Langue et littérature arabes.
Quant à l’Ufr des Sciences agronomiques et de technologies alimentaires, elle ambitionne d’accompagner le Sénégal dans le cadre de la modernisation de son agriculture pour aller vers l’autosuffisance alimentaire. D’où sa répartition en trois départements que sont : l’Agronomie-productions végétales ; Élevage et productions animales et, enfin, Technologies agroalimentaires.
Ensuite, il y a l’Ufr des Métiers et technologies. Ici, il y a les Départements Artisanat et industrie ; Génie civil, Bâtiments et travaux publics (Btp) ; Génie électromécanique ; Informatique et télécommunications ; Hautes études commerciales.
L’Ufr des Sciences et métiers de la santé quant à elle forme à court terme des infirmiers et des infirmières, des sages-femmes et autres techniciens de la santé.
L’Institut des Langues et des métiers du livre, avec ses Départements des Langues ; des Métiers du livre et les presses universitaires du Complexe, a pour vocation de former aux langues, à la traduction et à l’interprétation de conférences ; d’enseigner les métiers du livre et de vulgariser les travaux des chercheurs du Ccak à travers la publication sous forme de brochures, de manuels ou de livres.
À côté des Ufr, l’Institut de Formation ouverte et à distance (Ifoad) est chargé d’organiser, coordonner et gérer toutes les activités de formation à distance de l’Ucak en collaboration avec les structures de formation. Il a aussi une mission d’impulsion, de recherche et de vulgarisation en Foad.
Par ailleurs, pour permettre à des bacheliers littéraires arabes d’intégrer certaines filières de ces Ufr et instituts à vocation scientifique de l’Université Cheikh Ahmadoul Khadim, il a été créé un cycle préparatoire consistant à les mettre à niveau, pendant au moins un an, dans les matières scientifiques fondamentales (mathématiques, Svt, physique-chimie, etc.) et en français.
Des bâtiments qui s’étendent sur plusieurs hectares constituent le décor du complexe. Entre salles de classe, centres de documentation et d’information, amphithéâtres de 2000 places cumulées, trois restaurants pouvant accueillir 300 personnes, un centre médical, des logements pour les pensionnaires… ces édifices font le bonheur des apprenants.
Construit sur une assiette de près de 39 hectares, le Complexe Cheikh Ahmadoul Khadim, explique Ibrahima Niang, l’architecte du chef-d’œuvre, a été réalisé avec les meilleurs standards en termes de sécurité, de durabilité et de modernité.
Selon lui, au-delà des bâtiments qui ont été construits dans la plus grande ingéniosité, une attention particulière a été accordée au moindre détail. « Je pense que le dispositif de suivi que nous avons mis en place depuis le début n’existe nulle part ailleurs. Tout est minutieusement scruté. Les gens viennent de partout pour apporter leur expertise. Je suis dans le domaine depuis des années, mais je n’ai jamais vu un dispositif de suivi aussi complet », assure-t-il.
Oumar FEDIOR

