Près de 838 élèves du département de Ziguinchor, d’après l’APS, sont actuellement en train de passer le Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE) et le concours d’entrée en 6e sans disposer de pièces d’état civil. Cette situation, révélée jeudi par l’inspecteur de l’éducation et de la formation (IEF) Ibrahima Khalil Sakho, fait suite à une décision exceptionnelle du gouvernement sénégalais autorisant ces élèves à composer malgré l’absence de leurs extraits de naissance.
Sur les 6 966 candidats inscrits dans le département de Ziguinchor, 838 ont donc pu se présenter aux épreuves, marquant une avancée significative pour l’inclusion scolaire. « Huit cent trente-huit sur les 6 966 candidats que compte le département de Ziguinchor ont composé cette année sans pièce d’état civil », a précisé M. Sakho à l’issue d’une tournée des centres d’examen, effectuée en compagnie du préfet de Ziguinchor, Ahmed Tidiane Thiaw, et de représentants syndicaux et de parents d’élèves.
Malgré cette particularité, le premier jour des examens a été marqué par un excellent taux de présence. L’IEF a fait état d’un « taux de présence de 96,69%, ce qui est louable », soulignant que toutes les absences concernaient des candidats libres.
Les conditions de déroulement des épreuves ont également été saluées. « Nous sommes dans une saison d’hivernage. Et la région de Ziguinchor est très pluvieuse. Pour le moment, dieu merci, nous avons démarré dans d’excellentes conditions. Aucun incident n’a été jusque-là signalé. Tout se passe bien, il n’y a pas de problème majeur », s’est félicité Ibrahima Khalil Sakho.
Le préfet Ahmed Tidiane Thiaw, qui a visité les centres Basséme Mbodj Diandy, lieutenant Badara Diallo et Moussa Barry en collaboration avec l’IEF, s’est également montré satisfait de l’organisation. « Il y a lieu de se féliciter des conditions d’organisation des examens dans le département de Ziguinchor », a-t-il déclaré, soulignant « la qualité de l’organisation de l’examen à Ziguinchor peut être appréciée à différents niveaux concernant la présence des candidats et des surveillants ».
« Il n’y a pas d’anomalie particulière à signaler. Les épreuves ont démarré à temps. Il n’y a pas d’irrégularité ni d’anomalie signalée. Nous prions pour que les examens se déroulent dans les mêmes conditions », a conclu le préfet, espérant que cette première édition sans pièce d’état civil se poursuive sans encombre.
