Ce mercredi 19 novembre 2025, le Sénégal s’est engagé dans une voie de promotion de la diplomatie environnementale. Ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, Dr El Hadji Abdourahmane Diouf, a multiplié les interventions portant haut les exigences africaines face aux États développés.
Lors d’une réunion de haut niveau entre le Groupe africain et le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, le ministre a rappelé le caractère contraignant de l’article 9.1 de l’Accord de Paris. « Les pays développés doivent prendre en charge les effets du changement climatique qui frappent les pays en développement », a-t-il martelé. Il a aussi dénoncé les mesures commerciales unilatérales qui freinent le développement économique du Sud.
Le Sénégal a également insisté sur l’importance de définir de manière inclusive les montants des financements climatiques, une revendication soutenue unanimement par les États africains présents. Le triplement du financement de l’adaptation d’ici 2030 reste, selon Dakar, une priorité absolue. Une demande qui est également portée depuis plusieurs années par le Groupe africain et les Pays les moins avancés.
Dans la foulée, Dr Diouf a tenu une séance de travail avec le Président-directeur général du Fonds mondial pour l’environnement (FEM), Carlos Manuel Rodriguez, afin de faire le point sur les allocations en direction du Sénégal. Le Sénégal, fidèle à la ligne des Pma, a réitéré la demande d’un triplement des financements pour l’adaptation, ainsi que l’appel à mobiliser 3 milliards de dollars pour le Fonds Pma à Belém.
Babacar Gueye DIOP, envoyé spécial au Brésil


