Ce jeudi 9 janvier, le Dr Cheikh Tidiane Dièye a présidé la réunion du Comité de pilotage du Projet de Dépollution de la Baie de Hann (PDBH). Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement en a profité pour demander une accélération des travaux. Selon lui, cette initiative revêt une importance capitale puisqu’étant « la plus ambitieuse opération de dépollution industrielle en Afrique de l’Ouest ».
Selon le ministre, les rejets industriels ont plus que terni l’image de cette baie qui était, avant, tant vantée pour sa beauté. Il convient donc de remédier à cette pollution frénétique et de redorer le blason de ce lieu. Les structures étatiques n’hésiteront donc pas à mettre la main à la poche avec l’appui des partenaires.
« Par son envergure, ce projet est considéré comme la plus grande initiative de dépollution industrielle en Afrique de l’Ouest et l’une des opérations les plus stratégiques en assainissement urbain au Sénégal. Il mobilise un volume d’investissement de 117, 087 milliards de francs CFA, financé sous forme de prêt et de subvention». Le projet touchera à son terme 500 000 personnes dans les communes de Hann-Bel Air, Dalifort, Thiaroye Sur Mer, Mbao, Guinaw Rail Sud, Guinaw Rail Nord sans oublier la zone du Port Autonome de Dakar.
Cependant, le ministre assure vouloir accélérer le projet, qui a connu trop de retard. « Nous devrons agir sans délai. Une année de retard, c’est totalement regrettable. Il s’agit d’avoir une nouvelle démarche pour que chaque partie prenante fasse sa part. Je veillerai à ce que les choses soient diligentées. C’est un nouveau départ ».
Malgré tout, selon le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, il y a des avancées avec des taux d’exécution de 78% pour la station d’épuration, 58 % pour du Lot 1 comprenant l’intercepteur de 15 km, 18 % pour le Lot-4,