Ce samedi 15 février, Moussa Balla Fofana était à Ndiedieng, dans le département de Kaolack, de la région éponyme. Le ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires y présidait un forum sur le développement durable. Il en a profité pour dire la nécessité d’une collaboration entre l’Etat et les collectivités territoriales pour assoir un développement durable dans le pays.
Moussa Balla Fofana a d’abord félicité les représentants de Ndiedieng et de Kaolack, du maire au gouverneur en passant par les chefs de village. Le ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires a ensuite signifié que l’Etat avait une idée claire de ses ambitions en matière de développement durable.
« Le gouvernement est pleinement conscient des défis qui se présentent à Ndiedieng et réaffirme sa disponibilité à soutenir toutes les initiatives qui contribuent à améliorer les conditions de vie des populations. Nous sommes convaincus que le Plan de Développement Communal (PDC) est un outil essentiel pour atteindre cet objectif et nous vous assurons de notre plein engagement pour sa mise en œuvre réussie. Il répond à une exigence de bonne gouvernance territoriale en assurant une gestion efficace pragmatique et cohérente des affaires de la commune », assure-t-il.
Pour Moussa Balla Fofana, ce forum sur le développement durable constitue une étape décisive dans l’engagement de l’Etat concernant le développement de Ndiedieng. « Cette plateforme d’échange et de mobilisation doit nous permettre de passer de la vision à l’action », renseigne-t-il. Pour y arriver, le ministre veut miser sur des partenaires techniques et financiers audacieux prêts à investir dans des projets concrets qui auront un impact significatif sur la vie des habitants de Ndiedieng. « Ensemble nous allons transformer les défis et faire de notre village un modèle de développement local. J’ai l’absolue conviction que le développement d’un territoire ne peut se concrétiser sans une approche participative et inclusive, fidèle à la vision du Président de la République son excellence Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Le gouvernement du Premier ministre Ousmane Sonko s’engage à renforcer la politique de décentralisation par le biais d’une grande réforme de la décentralisation. Ce processus des réformes marquées par une concertation inclusive a débuté en septembre 2024 ».
Le ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires est formel. Pour lui, il doit y avoir une franche collaboration. « La synergie entre l’Etat, les collectivités territoriales les organisations de la société civile, le secteur privé et les partenaires au développement est essentielle pour garantir le succès de nos actions. C’est dans cette optique que j’encourage vivement toutes les parties prenantes à s’engager activement dans la recherche de solutions innovantes et adaptées aux réalités locales de Ndiedieng ».
Et M. Fofana de conclure. « Le Plan de Développement Communal (PDC) de Ndiedieng que nous soutenons pleinement s’inscrit dans cette dynamique de décentralisation et de développement territorial durable et équitable prôné par le gouvernement. Il constitue une feuille de route ambitieuse pour les années à venir en mettant l’accent sur 4 axes prioritaires étroitement articulés aux axes de la stratégie nationale de développement 2050. Ces axes prioritaires qui répondent au défi spécifique de notre territoire sont les suivants : promotion d’une économie locale inclusive compétente basée sur le développement des secteurs porteurs, développement du capital humain à travers l’offre d’un plateau de services sociaux adéquats, urbanisation maîtrisée pour un cadre de vie propice à un développement durable, promotion d’une gouvernance territoriale équitable.»
Aux côtés de Mousa Balla Fofana, le maire de Ndiedieng a pris la parole. Selon le Dr Abdoul Aziz Mbodj, ce forum revêt une importance cruciale afin de renforcer la collaboration avec les partenaires techniques et financiers. Ce, dans le but d’avoir les ressources nécessaires à la mise en œuvre efficace des projets prioritaires.
« Nous avons déterminé des objectifs de développement pour améliorer les conditions de vie de nos populations notamment dans les domaines suivants : l’accroissement de la productivité des activités agropastorales pour l’amélioration de la sécurité alimentaire et la génération de revenus, l’amélioration de l’offre et de l’accès à une éducation de qualité et le renforcement de la lutte contre l’analphabétisme, l’amélioration de la couverture et de l’accès aux services sanitaires de qualité à un prix et à une prise en charge des groupes vulnérables, promotion de la gestion durable des ressources naturelles et de l’environnement forestier, amélioration du cadre d’épanouissement de la jeunesse et de développement des activités sportives et culturelles ».
Oumar Boubacar NDONGO