D’ici la fin du mois de juillet 2025, il est prévu de finaliser l’élaboration en cours de la cartographie précise les localités exposées à des risques de crues des fleuves. C’est ce qui ressort du communiqué du conseil interministériel sur les préparatifs de l’hivernage, tenu lundi.
Le ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires, en relation avec le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, celui des Finances et du Budget, celui de l’Environnement et de la Transition écologique et le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, doit coordonner et finaliser l’élaboration en cours de la cartographie précise les localités exposées à des risques de crues des fleuves.
La tutelle a d’ici la fin du mois de juillet 2025, pour réaliser ce travail. Dans ce sens, il doit, selon le document du conseil interministériel, proposer des mesures d’encadrement des opérations de lotissement, notamment en intégrant dorénavant l’altitude du terrain naturel (Z) qui permet de déterminer si la zone à lotir est basse ou de cuvette, en plus des coordonnées X et Y.
Relativement à la gestion foncière et à l’occupation des sols, la tutelle est engagée à garantir le strict respect de l’ensemble des textes et documents de planification relatifs à la gestion foncière et à l’occupation du sol. « À ce titre, les ministres concernés veilleront à la libération et à la préservation des espaces humides et des voies naturelles de drainage d’eaux pluviales qui sont des zones non aedificandi et ce, en tenant compte des Plans de Gestion des Risques d’Inondations (PGRI), des Plans de Prévention des Risques d’Inondations (PPRI) et des Territoires à Risques Elevés (TRE) », lit-on dans le texte.
Dans le même ordre d’idées, il est à éviter toute construction ou occupations non adaptées sur les rives des cours d’eau, mais aussi les plaines d’inondation, les bas-fonds ou les cuvettes qui sont les réceptacles naturels du trop-plein d’eau des fleuves. En outre, pour l’Etat, la vocation des forêts et réserves naturelles devra impérativement être respectées, compte tenu de leur rôle capital dans le sort naturel des eaux pluviales.
Mariama DIEME