Le plan de gestion des risques d’inondations dans la commune de Kédougou a été adopté hier lors d’un atelier de restitution. Il prévoit une série d’actions structurelles et non structurelles d’un coût évalué à 7 milliards de FCfa, allant de la réalisation d’ouvrages à la sensibilisation des populations.
KÉDOUGOU – Pour faire face aux inondations qui sont un risque permanent à Kédougou, notamment avec les différents cours d’eau qui débordent dans la localité, un plan de gestion communal a été adopté hier à Kédougou. Le coût de ce plan est évalué à environ 7 milliards de FCfa. Il tourne autour de dix actions structurelles et huit non structurelles. « L’objectif de la réunion est de rencontrer les acteurs, porter à leur connaissance l’ensemble des informations qui ressortent de ce plan de gestion du risque d’inondation. C’est un processus durant lequel nous avons eu droit à un diagnostic du risque d’inondation, à des concertations », a indiqué le préfet du département de Kédougou.
Selon El Hadj Malick Sémou Diouf, cela a permis d’aboutir à ce document final qui a été partagé avec les acteurs concernés et qui a été adopté ». Le préfet a fait aussi savoir que ledit plan vise à renforcer la résilience par rapport aux inondations. Il a rappelé que le document validé revient sur des mesures structurelles et non structurelles qui devront être prises dans le cadre de la mise en œuvre de ce plan. « Les mesures non structurelles consistent véritablement à mener des actions de sensibilisation à l’endroit des populations parce que nous savons que jusque-là Kédougou est certes épargné par les inondations, mais toujours est-il que nous devons prendre les dispositions utiles pour veiller à ce que dans l’avenir nous ne soyons pas rattrapés par des situations causées par des phénomènes extrêmes », a indiqué l’autorité administrative. Pour Moustapha Bâ, représentant de la Direction de la prévention et de la gestion des inondations, il y a des ouvrages qui sont prévus à travers une étude pour voir quel impact ils auront sur la réduction de la vulnérabilité. Il a proposé que les acteurs insistent sur la sensibilisation en mettant l’accent sur la gestion des déchets, des eaux usées, en tant que facteurs aggravant des risques d’inondation. M. Ba a aussi insisté sur une planification pour une bonne gestion des risques. Tout compte fait, il est aussi prévu en termes d’actions structurelles, la construction d’une digue de protection pour réduire les inondations liées à la crue de la Gambie et au ruissellement fluvial, ainsi que la mise en place de comités locaux de gestion des inondations.
Amadou DIOP (Correspondant)