Le bulletin agro-météorologique de la troisième décade de juin 2025 fait état d’une « situation météorologique globalement peu pluvieuse sur l’ensemble du territoire sénégalais bien que des reprises soient notées dans certaines zones du centre et du sud ». Tandis que le nord reste très déficitaire, avec un redémarrage timide des pluies autour du 28 juin, notamment sur l’axe Linguère-Ranérou, les régions de l’Est comme Kédougou enregistrent des cumuls très significatifs, allant jusqu’à 112 mm à Salémata.
Le centre, quant à lui, bénéficie « d’un début de saison dans certaines zones grâce aux précipitations enregistrées aux environs du 25 et 28 juin, particulièrement à Kaffrine, Malem Hodar et Koungheul ». Au Sud, les pluies sont à la fois importantes et bien réparties, favorisant une dynamique agricole plus avancée. Le bulletin reçu, hier, fait aussi le cumul saisonnier en mettant en évidence « un contraste marqué, avec des déficits persistants au nord et à l’ouest, tandis que le sud-ouest bénéficie d’un excédent pluviométrique ».
Pour la première décade de juillet, les prévisions annoncent « une intensification des précipitations dans le sud, le centre et l’est, avec une propagation progressive vers le nord et les zones côtières, suivie d’une courte accalmie ». Sur le volet hydraulique, le fleuve Sénégal affiche une tendance générale à la hausse, notamment aux stations de Bakel et de Podor. À l’inverse, le bassin du fleuve Gambie présente une tendance à la baisse, comme l’indique la station de Gouloumbou.
Face à cette situation contrastée, le Groupe de travail pluridisciplinaire (Gtp) a formulé plusieurs recommandations. Il s’agit du « renforcement de la communication sur les prévisions météorologiques, de l’amélioration du suivi épidémiologique animal, de la surveillance des cours d’eau et d’une meilleure collaboration avec les médias pour vulgariser les informations ».