Les populations des Parcelles Assainies saluent le revêtement des rues de leur quartier, qui facilite leur déplacement et les débarrasse du sable qui les envahissait.
En cette journée de dimanche 1er décembre, certains sont chez eux pour profiter du repos bien mérité après une semaine de dur labeur, d’autres s’affairent dans les rues pour accomplir des besoins. 17h50’. A l’Unité 20 des Parcelles Assainies, des piétons marchent tranquillement dans les rues pavées. Le revêtement facilite leur déplacement, même après de grosses averses de pluie. Cela en fait également un choix idéal pour l’aménagement paysager et/ou espaces verts. Selon Cissao Diédhiou, assis devant une boulangerie, les pavés ont été posés après l’élection présidentielle de mars 2024.
« C’est une très bonne chose de revêtir le sol avec du béton en dur, car cela diminue la poussière et c’est plus confortable pour les piétons », a-t-il laissé entendre. Pour Yankhoba Diémé, ils rendent attrayants les quartiers. « C’est comme dans certaines cités résidentielles. Avec le pavage, il est plus facile de rendre propre les rues », affirme-t-il.
Selon Malick Dramé, « avec le pavage, on désensable rapidement le trottoir. L’autre avantage, c’est que les devantures de nos maisons sont plus propres ».
La vendeuse Aïssatou nettoie plus facilement sont point de vente de fruits et cacahuètes, à la descente. « Nous qui vendons des aliments avons besoin d’endroits propres », dit-elle.
Abdoulaye Cissé souligne que le pavage des rues freine à l’envahissement des devantures des maisons par le sable. « En novembre 2023, Amadou Ba, ancien Premier ministre, avait lancé le projet de réalisation de 18 km de voiries éclaircies et assainies avec des aménagements paysagers pour améliorer le cadre de vie des populations », se rappelle Abdoulaye Sall. Toutefois, il déplore que les travaux s’arrêtent devant la caserne des sapeurs-pompiers. Alors qu’entre le marché Dior et la route qui mène au terrain Acapes, le besoin d’infrastructures est réel. Sans oublier l’axe qui quitte l’Unité 10 jusqu’au croisement 22 et le chemin qui passe par l’unité 15 et environs.
« Nous qui avons la sinusite, le pavage est un ouf de soulagement », confie M Cissé, qui se rappelle la poussière soulevée par le passage des voitures.
À l’unité 13, les habitants attendent avec impatience la réfection des rues, qui deviennent impraticables durant la saison des pluies. À l’intersection des Unités 25 et 24, la route envahie par le sable nécessite un revêtement suivi de pavage, selon des habitants interrogés.
Pour Mbaye gérant de dibiterie à l’unité 17, les pavages facilitent leur activité car sans eux, ils allaient être envahis par le sable qui ne fait pas bon ménage avec les aliments.
Serigne Mansour Sy CISSÉ