La progression des ressources de l’Etat durant les premiers de l’année 2024 est expliquée selon la Direction de la prévision des études économiques (Dpee) par la hausse de 8,5% des recettes fiscales de 224,7 milliards de FCFA.
L’augmentation des ressources globales du Sénégal sont justifiée notamment, par l’accroissement des recouvrements de l’impôt sur les sociétés qui est de 46,7 milliards de FCFA, de l’impôt sur le revenu qui est estimé à 33,5 milliards. Cette hausse est aussi marquée par celle de 29,1 milliards de l’impôt sur le Revenu des Capitaux Mobiliers/l’Impôts sur les revenus de valeurs mobilières fonciers (IRVM/IRCM), de 25,7 milliards de la Taxe sur la valeur ajoutée (Tva) intérieure hors pétrole et de 35,1 milliards du Fonds de Sécurisation des Importations de Produits Pétroliers (FSIPP).
Ces ressources se sont situées durant la période sous revue, respectivement, à 388,9 milliards, 562,6 milliards, 87,4 milliards, 331,7 milliards et 80,6 milliards. « Ce dynamisme est renforcé par les recouvrements au cordon douanier. En effet, la TVA à l’import et les droits de porte mobilisés se sont consolidés, respectivement, de 37,2 milliards et 23,1 milliards pour ressortir respectivement, à 539,4 milliards et 313,8 milliards », rapporte le document du Point mensuel de la situation économique du Sénégal.
En revanche, le rapport souligne que des contractions ont été notées pour les recouvrements de la TVA intérieure pétrole qui est de 13,5 milliards pendant cette période et les droits d’enregistrement de 7,8 milliards qui se sont établis. Ces ressources sont respectivement évaluées à 15,9 milliards et 56,8 milliards.
Mariama DIEME