Durant les grandes vacances, les plages attirent du monde, mais la baignade n’y est pas systématiquement permise. Voici une cartographie distinguant les plages où la baignade est interdite de celles où elle est autorisée.
Les vacances scolaires battent leur plein au Sénégal. Jeunes, élèves et étudiants affluent sur les plages, qui deviennent parfois le théâtre de drames pourtant évitables. En dépit de l’affluence, toutes les zones balnéaires ne se prêtent pas à la baignade. Pour des raisons de sécurité, de nombreuses plages restent interdites, tant à Dakar que dans d’autres régions du Sénégal. Un arrêté du ministre de l’Intérieur, daté du 8 juin 2022, dresse la liste des plages interdites et autorisées au niveau national.
À Dakar, on dénombre au moins quinze plages où la baignade est interdite. Il s’agit de : Institut Pasteur, Lat-Dior (en face du Palais de Justice), Soumbédioune, Université, Mermoz, Mamelles, Almadies 1, Le Virage, Hann, Parcelles Assainies (Unités 10, 15 et 19), Guédiawaye, Malika, Rufisque (de Thiawlène à Diokoul Kaw), Thiawlène (après l’usine Bata), Cap des Biches, Mbao à Diokoul Kaw et Bargny Minam. Au-delà du littoral dakarois, certaines plages dans les régions connaissent elles aussi des interdictions. Fatick est concernée par plusieurs plages où la baignade n’est pas autorisée, notamment Akalé, Simal et la plage de Foundiougne. À Kaolack, la baignade est interdite sur l’ensemble des plages existantes, tandis qu’à Louga, ce sont les plages de Lompoul et de Potou qui restent interdites à la baignade. Saint-Louis présente aussi plusieurs plages interdites de baignade, notamment Bayal 1, Bayal 2 et Bayal 3, les quais Henry Jay et A. Jarot, ainsi que les plages situées à hauteur de l’hôpital régional, du Pont de la Géole, de Pikine, sans oublier les abords de la caserne des sapeurs-pompiers. Thiès n’échappe pas à la règle, avec des interdictions touchant les plages de Kayar, Mboro, Ikagel à Mbour, le Golf de Mbour, Popenguine et Popenguine Casin, Ndayane, l’embouchure de la Somone, Mbodiène, Pointe-Sarène, Warrang et Nianging.
Cependant, force est de reconnaître que, même s’il existe des plages interdites, certaines restent autorisées. Mais beaucoup de jeunes n’ont pas accès à ces plages autorisées qui, de plus en plus, sont privatisées.
Dans la région de Dakar, des zones restent ouvertes à la baignade. Parmi ces plages autorisées figurent l’Île de Gorée, la plage de Kussum, Anse Bernard et la plage des Enfants sur la Corniche. D’autres plages, comme Terrou Baye Sogui, Cour de Cassation, Terrou-Bi, la Piscine Mermoz, Ouakam, les Almadies 2, Ngor, l’Île de Ngor, Yoff et Cambérène, sont également autorisées. À Rufisque, Diokoul Hauteur Cimetière et une partie de Ndépé font également partie des plages autorisées.
À l’intérieur du pays, Fatick affiche une liste de plages autorisées comprenant Mindiss, Ndangane Mackna, Ndangane Campement, Djilor, Palmarin Ngallou, Séssène, Palmarin Ngeth, Ngouloumane, Djakhanor, Indiana, Morel et Ponton. A Kaolack le seul site où il est autorisé de se baigner est Koundam. Louga voit s’ouvrir la plage Taré à Léona, tandis que Saint-Louis propose un éventail de plages autorisées, dont Hydrobase, derrière l’École normale, derrière Goxu Mbacc, derrière la caserne des sapeurs-pompiers jusqu’à la grande mosquée, Pointe Nord, Trois Cocotiers et d’autres emplacements tels que le Pont Moustapha Malick Gaye et la zone en face de la Maison de Lille.
Thiès, quant à elle, propose une offre variée de plages autorisées comme Coco Beach, Tripano, Blue Africa, Espadon, Palm Beach, Gescom Beach Club, Finnois et Ngaparou, entre autres. «Au niveau des plages autorisées, la baignade est interdite entre 19 heures et 9 heures du matin», précise l’arrêté.
• Par Aliou DIOUF