La Marine nationale affiche sa toute-puissance avec l’acquisition, entre août 2023 et janvier 2024, de trois nouveaux patrouilleurs lance-missile dotés de canons d’artillerie lourde et légère, de missiles et de moyens de détection.
La Marine nationale n’est pas en reste dans la dynamique de montée en puissance des armées sénégalaises. Elle a lancé, depuis quelques années, une série d’acquisitions de patrouilleurs lance-missile Opv 58 S. Trois navires baptisés le « Niani », le « Walo » et le « Cayor », tous sortis des mêmes usines de Piriou en France ont été réceptionnés par la Marine nationale entre août 2023 et janvier 2024. Cette acquisition de moyens modernes et le développement d’une puissance de combat très dissuasive s’expliquent, selon le capitaine de Vaisseau Michel Diouf, chef de la chaine logistique à l’État-major de la Marine nationale, par la « maritimisation croissante » de l’économie sénégalaise. Au micro de nos confrères de la Rts, le capitaine de Vaisseau Michel Diouf indique que l’acquisition de ces patrouilleurs est la preuve éclatante de la montée en puissance de la Marine.
Cette flotte maritime vient renforcer l’action de l’État en mer. Surtout dans un contexte marqué par l’exploitation des ressources naturelles. L’exploitation du pétrole et du gaz offshore combinée à celle des ressources halieutiques, l’opérationnalisation des ports de Ndayane et de Bargny vont cristalliser des enjeux énormes et multiples de développement de l’économie bleue. La Marine nationale, bras armé de l’État en mer, dispose de moyens matériels et techniques pour assurer sa mission régalienne de sécurisation des plateformes pétrolières et gazières offshore. Avec les patrouilleurs « le Walo », « le Niani » et « le Cayor », en plus de ses anciens équipements, la Marine sénégalaise dispose d’une capacité de dissuasion pour protéger son espace maritime et fluvial.
Aliou Ngamby NDIAYE