Le Fonds d’appui et de développement de la Presse (FADP) va passer de 1,9 milliards de FCFA par an à 4 milliards de FCFA, selon le ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Aliou Sall. Il a donné l’information mardi, lors de la publication officielle de la liste des médias reconnus par l’Etat du Sénégal.
Le gouvernement à travers le ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, à marqué des pas importants concernant la redevance fiscale que devait certaines entreprises de presse à l’Etat. « Pour ce qui est de la création du Fonds de développement audiovisuel, avant, il y avait 1,9 milliard de FCFA destiné au Fonds d’appui et de développement de la Presse (FADP). Ce fonds est insignifiant et ne peut pas permettre à un secteur aussi stratégique que la presse de développer ses projets. De ce fait, depuis 3 mois, nous avons négocié avec les services Des Finances et les redevances recouvrées soient reversées dans ce fonds. Aujourd’hui, on peut même l’annoncer, pour les 4 milliards qui ont été recouvrés, 2 milliards alloués à ce fonds. Ce montant sera additionné à la somme habituelle, à savoir 1,9 milliard et nous aurons 4 milliards de FADP et cela n’est que le début », a déclaré le ministre Aliou Sall.
Au fait, souligne-t-il, si les acteurs et le gouvernement arrivent à faire de sorte que le secteur soit restructuré, qu’ils puissent attribuer les marchés de façon équitable entre les organes reconnus par l’État, ils auront la possibilité ensemble de détecter toutes les niches du secteur des médias pour recouvrir énormément de ressources qui pourront permettre de gérer les problèmes de financement des entreprises de presse, etc. Et surtout cette problématique de précarité à la presse fait face, notamment, les jeunes reporters.
« Ce sont des gens qui sont là, qui accompagnent les services de l’Etat et il est tout à fait normal comme cela se fait dans les pays développés que le journaliste sénégalais puisse vivre de son métier. C’est pourquoi, nous avons insisté pour que ces ressources puissent être reversés dans le secteur. Cependant pour y arriver, il faut que le secteur soit assaini », a témoigné le ministre en charge de la Communication.
Mariama DIEME