Le ministre de l’Eau et de l’Assainissement a annoncé la mise en œuvre du projet de Grands transferts d’eau (Gte). Selon Cheikh Tidiane Dièye, le processus déjà lancé devra avoir ses premiers résultats au plus tard l’année prochaine. Ce, avec comme début, le grand transfert d’eau du Lac de Guiers vers Dakar. Il s’exprimait hier à l’occasion de la deuxième journée des concertations nationales sur l’eau et l’assainissement à Kaolack.
KAOLACK – Le projet de Grands transferts d’eau (Gte) sera l’une des premières solutions de l’accès à l’eau potable. Du moins, c’est ce qu’a annoncé le ministre de l’Eau et de l’Assainissement, hier, à Kaolack. Après une visite des groupes de travail constitués dans le cadre des activités de la deuxième journée des concertations nationales sur l’eau et l’assainissement, Cheikh Tidiane Dièye est revenu sur ce projet qui, selon lui, colle à la logique du programme étatique dénommé « Vision 2050 ». « Toute notre vision est calée sur 2050. Nous la déclinons aussi dans le master plan de dix ans (2025-2035), ensuite dans le premier quinquennat de 2024-2029 », a-t-il laissé entendre. Ainsi, il est question de déterminer les prises d’eau, les zones traversées, les destinations, etc., partout où le Gte va passer dans les années à venir. D’après M. Dièye, le projet va débuter avec le grand transfert d’eau du Lac de Guiers vers Dakar. D’ailleurs, le processus est déjà lancé. Mieux, le ministre estime que les premiers résultats des études devront tomber l’année prochaine pour ensuite lancer les études d’impact environnemental. Pour mieux rassurer la population, Cheikh Tidiane Dièye promet l’accélération du processus pour qu’en fin 2029 au plus tard, le projet puisse finaliser l’arrivée de l’eau dans le Dtm, c’est-à-dire Dakar-Thiès-Mbour. C’est, comme il l’a dit, « pour que la question soit réglée avec la disponibilité d’une eau potable en quantité et en qualité ». À l’en croire, le projet Gte va donc permettre à l’ensemble des localités nécessiteuses de se procurer le liquide précieux. On peut citer des zones comme Kaffrine, Kaolack, Fatick, Gossas, Diourbel, avec une jonction vers Sadio et tant d’autres localités. Poursuivant, le ministre de l’Eau et de l’Assainissement a informé que tous les autres projets qui avaient connu quelques retards sont en train d’être accélérés, notamment dans l’Est vers une localité de Bakel. « Nous allons continuer à procéder ainsi pour réaliser ces grands projets des Autoroutes de l’eau », promet le ministre de l’Eau et de l’Assainissement. El hadji Fodé SARR (Envoyé spécial)