Le Burkina Faso, le Mali et le Niger, membres de l’Alliance des États du Sahel (AES), ont officiellement annoncé la création d’une Cour pénale et des droits humains du Sahel (CPS-DH). Selon une note rendue publique mercredi, cette Cour va juger les crimes les plus graves, tels que les crimes de guerre, les crimes contre l’humanité, les actes de terrorisme et les violations graves des droits humains.
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L’Alliance des États du Sahel (AES) a désormais sa propre Cour pénale. Cette institution régionale, qui sera basée à Bamako, aura pour mission de juger les crimes les plus graves, notamment les crimes de guerre, les crimes contre l’humanité, les actes de terrorisme et les violations graves des droits humains.
« Cette décision s’inscrit dans une volonté commune d’harmoniser les systèmes judiciaires des trois pays et de renforcer la lutte contre l’impunité dans la région », renseigne la note de l’AES.
La même source précise qu’un centre pénitentiaire de haute sécurité, une base de données judiciaire partagée et une plateforme numérique d’échange d’informations accompagneront le fonctionnement de cette nouvelle instance.
M. DIEME