L’Assemblée nationale du Sénégal veut contribuer à la préservation sécuritaire. C’est dans ce sens qu’elle a lancé le Programme Aar (protéger en wolof) de la Commission Défense et Sécurité ce vendredi 23 mai 2025. Il est proposé par le Cabinet Valeur Ajoutée en partenariat avec la Fondation Konrad Adenauer.
L’Assemblée nationale ne veut pas seulement se limiter aux plénières. Elle veut également apporter sa pierre à l’édifice nationale, contribuer à éviter les troubles et autres conflits. En ce sens, elle a abrité ce vendredi le séminaire de lancement du Programme Aar (protéger en wolof) de la Commission Défense et Sécurité.
Lors de cette cérémonie d’ouverture, Mbéne Faye, Vice-Présidente de l’Assemblée nationale, s’est exprimée au nom du Président El Malick Ndiaye. « En tant que représentantes et représentants du peuple, il est de notre responsabilité collective de comprendre, anticiper et agir face aux menaces sécuritaires qui évoluent sans cesse dans notre pays et dans la sous-région », avance-t-elle d’abord.
Mme Faye a également tenu à féliciter les membres de la Commission Défense et Sécurité, les parlementaires des autres commissions, les experts, ainsi que les partenaires, la Fondation Konrad Adenauer et le cabinet Valeur Ajoutée qui œuvrent tous en faveur de la paix, de la démocratie et du développement durable.
« Cette rencontre marque le début d’une dynamique nouvelle que nous souhaitons inclusive, participative et tournée vers l’action. Ensemble, nous allons réfléchir aux meilleures stratégies pour renforcer notre rôle parlementaire, mieux outiller notre commission, et contribuer efficacement à la sécurité de nos populations », ajoute-t-elle.
El Hadj Ibou Guèye, Président de Commission Défense et Sécurité, estime quant à lui que le Parlement joue un rôle stratégique dans la formulation, le contrôle et l’évaluation des politiques publiques dans la défense et la sécurité nationale. il faut donc que le parlementaire soit « éclairé, rigoureux, et ancré dans une compréhension approfondie des réalités du terrain, des enjeux géopolitiques, des capacités nationales et des attentes citoyennes. Il doit également s’inscrire dans une culture de coopération interinstitutionnelle et de transparence, dans le respect des équilibres entre sécurité et démocratie ».