L’Assemblée nationale a ouvert, lundi 18 août 2025, sa première session extraordinaire, sous la présidence d’El Malick Ndiaye. Cette session est consacrée à l’examen de quatre projets de loi soumis par le gouvernement à la 15ᵉ législature.
Les textes concernent la création de l’Office national de lutte contre la corruption (projet de loi n°12/2025), le statut et la protection des lanceurs d’alerte (projet de loi n°13/2025), l’accès à l’information (projet de loi n°14/2025), et la déclaration de patrimoine (projet de loi n°15/2025).
Dès l’ouverture des travaux, le président de l’Assemblée a constaté que le quorum était atteint, avec 99 députés présents dans l’hémicycle. Il a ensuite levé la séance pour permettre la réunion de la conférence des présidents, chargée de fixer le calendrier des travaux en commission et en plénière.
Pour Me Abdoulaye Tall, président de la commission des Lois, cette série de projets de loi « vient à son heure », car elle renforce l’arsenal juridique de lutte contre la corruption et promeut de meilleures pratiques en matière de gouvernance.
En revanche, Mbaye Dione, député non-inscrit, a émis des réserves sur le texte relatif aux lanceurs d’alerte.
« Nous saluons toute initiative allant dans le sens de la bonne gouvernance et d’une gestion rigoureuse des finances publiques. Toutefois, il faudrait mettre en place des garde-fous afin que la volonté de récompenser les lanceurs d’alerte ne pousse certains à verser dans la délation ou la dénonciation calomnieuse », a averti le maire de Ngoundiane.
Mamadou Makhfouse NGOM