µCe samedi, à Thiès, Bara Ndiaye a tenu la première réunion du bureau politique de son parti, Forces Ouvertes pour la République et le Travail (FORT). Si plusieurs sujets comme le fonctionnement de son entité ont été évoqués, il y a aussi eu comme sujet l’actualité politique nationale. Ainsi, sur la nécessité de mesures drastiques de l’Etat pour redresser la situation financière du pays, M. Ndiaye a donné son avis
« L‘État doit faire un effort dans les coupes pour réduire davantage son train de vie. Il faut que le président de la République et le Premier ministre commencent par eux-mêmes. Je crois qu’il y a un certain nombre de dispositions qu’il faudrait aujourd’hui envisager, s’il faut aller vers une réduction drastique des fonds politiques, il faut aller vers ça. On ne peut non plus nous demander de faire un effort, de serrer la ceinture et quelque part aussi ceux qui sont censés montrer la voie, ne le fassent pas. Il faut aussi qu’ils nous indiquent la trajectoire[…]. Il faut qu’on fasse des réformes courageuses si nous sommes véritablement dans une logique de rationalisation », avance Bara Ndiaye.
L’ancien Directeur général de ma Maison de la presse a aussi abordé le sujet de la Cour des Comptes. « En tant que « FORT », nous avons demandé que toutes les recommandations soient examinées, discutées et mises en œuvre indépendamment de toute pression, de toute influence extérieure parce qu’il y va de la sauvegarde de notre patrimoine (…). Au-delà de la Cour des comptes, il faut travailler à promouvoir un environnement dans lequel aussi bien la Cour des comptes que les autres corps de contrôle (…), puissent être suffisamment renforcés, dotés de ressources qui leur permettent de travailler en toute indépendance[…]. Au regard de ce qui nous a été présenté dans le rapport, les constatations de la Cour sont quand même d’une extrême gravité (…), il faudrait permettre à la justice de faire son travail de manière indépendante en toute autonomie ».