L’Assemblée nationale a adopté, ce mercredi, le budget 2026 du ministère des Pêches et de l’Économie maritime, arrêté à 32 546 528 804 FCFA, selon le rapport parlementaire présenté en séance plénière. Cette enveloppe confirme le rôle stratégique du secteur maritime dans les priorités gouvernementales pour l’année à venir.
D’après le rapport, 43,8 % des crédits seront affectés aux infrastructures et aux transports maritimes, qui figurent parmi les axes majeurs d’investissement. Les députés ont souligné l’importance de ces efforts dans un contexte marqué par la modernisation du réseau portuaire et le développement de la navigation intérieure.
Le document met également en avant la concentration de 70 % du budget sur deux programmes stratégiques : Pêche et Aquaculture d’une part, et Infrastructures, Transports fluvio-maritimes et Ports d’autre part. Cette orientation vise à soutenir la compétitivité du secteur, à renforcer la durabilité halieutique et à améliorer l’intégration des filières de transformation.
Le rapport parlementaire décline, par ailleurs, plusieurs objectifs transversaux pour 2026 :
modernisation de la flotte et des équipements,
renforcement de la durabilité et de la gestion halieutique,
appui aux industries de transformation,
amélioration de la gouvernance et de l’efficacité administrative.
Le budget adopté s’articule autour de sept programmes, dont Pilotage et gestion administrative, Pêche et Aquaculture, Infrastructures et Ports, ainsi que l’Encouragement à la pêche et aux industries annexes. Les députés ont insisté sur la nécessité d’un suivi rigoureux pour garantir l’impact attendu sur l’économie bleue.


