La coopération parlementaire entre Dakar et Londres franchit un cap avec la création du Groupe d’amitié Sénégal–Royaume-Uni. Un cadre d’échanges appelé à impulser un partenariat durable, en phase avec la « Vision Sénégal 2050 » du président Bassirou Diomaye Faye.
En visite officielle au Sénégal dans le cadre de la coopération parlementaire, une importante délégation parlementaire britannique a été reçue, mercredi 8 octobre, par le président de l’Assemblée nationale. Lors de cette réunion, El Malick Ndiaye a salué la création du Groupe d’amitié parlementaire Sénégal–Royaume-Uni, appelé à devenir un cadre privilégié de dialogue, d’échanges et de coopération entre les deux institutions législatives.
« Ce mécanisme permettra de favoriser le partage d’expériences, le renforcement des capacités et la consolidation des bonnes pratiques parlementaires», a déclaré El Malick Ndiaye. Selon un communiqué reçu de l’Assemblée nationale, « cette rencontre s’inscrit dans la dynamique de la diplomatie parlementaire, levier essentiel pour renforcer les relations d’amitié, de coopération et de partenariat économique entre les deux pays ». El Malick Ndiaye a réaffirmé l’engagement du parlement sénégalais à accompagner les efforts de coopération bilatérale, notamment dans les domaines de l’économie, de l’investissement, de l’innovation et de la transition énergétique, afin de bâtir un partenariat mutuellement bénéfique et résolument tourné vers l’avenir.
D’après la même source, la délégation britannique s’est réjouie de l’accueil chaleureux qui lui a été réservé et a exprimé toute sa confiance dans le leadership du président de l’Assemblée nationale pour consolider et approfondir les liens historiques qui unissent le Sénégal et le Royaume-Uni. Le président de l’Assemblée nationale a partagé avec la délégation la « Vision Sénégal 2050 » portée par le président Bassirou Diomaye Faye, en insistant sur le rôle stratégique que le Royaume-Uni pourrait jouer dans la concrétisation de cette ambition nationale, fondée sur la paix, la prospérité partagée et le développement durable.
Oumar KANDÉ