Abass Fall a officiellement pris ses fonctions de maire de la capitale sénégalaise. Devant le conseil municipal et le préfet de Dakar, le nouveau premier magistrat de la ville a placé son mandat sous le signe du rassemblement, de l’inclusion et de l’intérêt général.
Dès son installation, l’actuel ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les Institutions qui devrait quitter le gouvernement, a donné le ton : « Pour moi, il n’y a pas de gagnant, il n’y a pas de perdant. Pour moi, c’est la ville de Dakar qui a gagné. »
Un appel à l’unité
Dans son discours, Abass Fall a insisté sur la nécessité pour les conseillers municipaux de travailler main dans la main, au-delà des clivages politiques. « J’invite l’ensemble du conseil municipal à tenir autour d’un seul objectif, qui est l’intérêt des Dakaroises et des Dakarois », a-t-il martelé.
Le nouveau maire promet de gouverner avec un esprit d’ouverture, loin des logiques partisanes :« Je ne serai pas le maire d’une chapelle politique, je serai le maire de toutes les Dakaroises et de tous les Dakarois. »
« Dakar ne sera plus politisée »
Dans une ambiance marquée par les félicitations mutuelles entre élus, Abass Fall a salué « la belle leçon » donnée à l’ensemble du pays. « Aujourd’hui, la ville de Dakar, je vous l’ai dit, Inch’Allah, ne sera plus politisée », a-t-il lancé sous les applaudissements. Selon lui, cette posture doit permettre de bâtir une administration municipale au service exclusif de la population.
Le maire fraîchement élu a rendu hommage aux conseillers municipaux, qu’il considère comme des partenaires essentiels de la réussite de son mandat : « Elle [la ville] sera là pour tout le monde et ça, ce sera avec l’appui des conseillers et des conseillères ici présents. »
Il a également tenu à remercier les services de l’État et l’administration locale, soulignant le rôle du préfet et des équipes techniques dans l’accompagnement de la mairie.
Clôturant son discours, Abass Fall a une nouvelle fois insisté sur son leitmotiv de rassemblement. « Félicitations à nous tous. Je le dis encore une fois : personne n’a perdu, personne n’a gagné, c’est la ville de Dakar qui a gagné. »
Cheikh Gora DIOP