A quelques heures de l’ouverture des concertations sur le système politique, l’éventail des formations politiques devant y prendre part s’agrandit. Récemment, c’est le Ps, « Taxawu Senegaal », le Fndr et Cap2050 qui ont confirmé leur participation à ce rendez-vous.
« Tenant compte des intérêts supérieurs de notre pays », le bureau politique (Bp) du Parti socialiste (Ps) se dit favorable à sa participation du Ps au Dialogue national. Son secrétaire général, Aminata Mbengue Ndiaye, l’a fait savoir, samedi dernier, lors de la rencontre du Bp. Elle estime que le Dialogue est consubstantiel à la démocratie. A cet effet, le Bp, rapporte un communiqué sanctionnant cette rencontre, donne mandat au Secrétaire général, pour constituer la délégation devant représenter le parti aux travaux. Cette délégation, renseigne le document, prendra en charge toutes les préoccupations politiques tendant à la consolidation de la démocratie, de l’état de droit et des principes fondateurs de la République.
En outre, le Bp a recommandé à la délégation de s’organiser, dès à présent, pour préparer la contribution du Parti socialiste, sur toutes les thématiques ciblées et de communiquer sur les positions officielles du parti. « Taxawu Senegaal » de Khalifa Sall a aussi indiqué sa volonté de participer aux assises. Il a fait face, hier, à la presse à Dakar. Selon Seydina Issa Laye Samb, un de ses responsables, cette décision est « le fruit d’une large concertation qui a réuni les militants dudit parti présents dans les 53 circonscriptions électorales qui, dans une large majorité, ont validé cette participation au dialogue ». Le responsable des jeunes de « Taxawu Senegaal » indique que la formation dirigée par Khalifa Sall entend demeurer à la pointe des préoccupations des Sénégalais.
A l’instar du Ps, le parti Forces nouvelles Dimbali Sa Rew (Fndr), par la voix de son Secrétaire général, Alpha Thiam, annonce officiellement sa « participation pleine et active ». Ce Dialogue, souligne un communiqué de presse venant de cette formation politique, doit aller au-delà des ajustements techniques. Il doit, estime son patron, être « l’amorce d’un nouveau contrat social, d’un modèle politique rénové, fondé sur l’éthique, l’efficacité publique, la participation citoyenne et la justice sociale ». Dans le même sillage, le mouvement « Cap 2050 », dirigé par Bouna Kanté, confirme lui sa participation.
Mamadou Lamine DIEYE et Mamadou Makhfouse NGOM