APS – La Plateforme des acteurs non étatiques a lancé, hier mercredi, des consultations régionales à Matam (nord), en vue de recueillir les avis des membres de la société civile et d’autres organisations relativement au dialogue national sur le système politique qui se tient le 28 mai prochain à Dakar, à l’initiative du chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye.
« En dehors des politiques, nous savons que les citoyens ont leur mot à dire par rapport à cette rencontre. Au-delà même des questions électorales, si on parle de dialogue politique, on évoque également tout ce qui est politique publique au Sénégal », a déclaré Ousmane Bâ, le secrétaire exécutif de l’antenne de Matam de la Plateforme des acteurs non étatiques. Les participants, qui viennent de diverses organisations, « vont réfléchir sur différentes thématiques qui vont toucher l’ensemble des secteurs concernés », dans l’esprit que les politiques publiques « impactent directement les populations », a-t-il dit à l’ouverture des consultations régionales de Matam.
Les travaux ont enregistré la présence de nombreux acteurs de la société civile de la région. Il s’agit de responsables syndicaux, de figures du secteur privé et de représentants d’organisations communautaires de base. « Nous attendons des participants des contributions concrètes qui vont alimenter le rapport global de la société civile. Nous savons tous qu’aujourd’hui le citoyen doit se prononcer sur le mode de gouvernance au Sénégal et sur les droits et libertés », a indiqué Ousmane Ba. Selon lui, ils doivent aussi donner leurs avis sur la gouvernance participative, ainsi que sur d’autres questions interpellant les acteurs de la société civile.
Le secrétaire exécutif de l’antenne de Matam de la Plateforme des acteurs non étatiques estime que les membres de la société civile « ne doivent pas laisser les politiques décider ou faire des propositions à leur place ». Les propositions formulées par la société civile de Matam seront remontées au niveau central pour qu’elles puissent être prises en compte par les autorités, a-t-il indiqué. Les représentants d’associations sportives comptent parmi les participants, de même que des personnes vivant avec un handicap, des responsables de mouvements de jeunes et de femmes.