« Les citoyens peuvent avoir l’assurance que leurs contributions fiscales ne seront pas détournées », a déclaré dimanche Dr Ismaila Diallo, premier vice-président de l’Assemblée nationale, insistant sur la transparence et la redevabilité qui marquent, selon lui, la nouvelle gouvernance.
Dans une note, le député de la majorité et cadre de Pastef a tenu à rappeler que l’impôt est avant tout une obligation légale relevant de l’autorité de l’État, et non une contribution volontaire. « Il ne saurait être confondu avec un don ou une cotisation libre », a-t-il affirmé.
Pour illustrer cette différence, il a cité l’argument du ministre des Finances : « Si un citoyen peut offrir 10 000 F CFA à son semblable, il ne devrait éprouver aucune difficulté à verser 50 F CFA à l’État. La logique est simple : le don profite à un individu, l’impôt bénéficie à toute la collectivité. »
Dr Diallo a ajouté qu’avec le nouveau régime, l’État s’engage à garantir une gestion intègre des ressources fiscales. « Les contributions des Sénégalais serviront réellement à financer des projets de développement, à améliorer les infrastructures, à renforcer les services sociaux et à bâtir un avenir meilleur pour tous », a-t-il rassuré.
S.G