Le président de l’Assemblée nationale, El Hadji Malick Ndiaye, a prononcé, à l’ouverture de la première session parlementaire ivoirienne, un discours porteur de nouvelles dynamiques.
Après avoir transmis « le salut fraternel d’un Peuple, d’un État et d’une Nation, le Sénégal », il a indiqué que cette visite s’inscrit dans la continuité de celle entreprise au tout début de son mandat par le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Diakhar Faye. « Sa vision panafricaniste constitue un axe majeur de la politique étrangère du Sénégal », a-t-il précisé. Il a également mentionné que des efforts soutenus seront déployés pour approfondir les liens solides unissant les deux pays, tissés depuis l’aube des indépendances et renforcés depuis que les pères fondateurs, les Présidents Félix Houphouët-Boigny et Léopold Sédar Senghor, ont balisé la voie. D’ailleurs, dira-t-il, la 15e législature compte s’inscrire dans cette dynamique. « Le parlement sénégalais se veut une chambre de rupture qui jouera pleinement son rôle de législateur d’une part, sa mission de contrôle de l’action gouvernementale d’autre part, et sa mission d’évaluation des politiques publiques enfin. À l’instar de votre Assemblée nationale plurielle, diversifiée et démocratique, nous voulons promouvoir la diplomatie parlementaire à travers une franche coopération bilatérale », a-t-il ajouté.
Sur un ton empreint de sérénité, il a plaidé pour l’exploitation de toutes les opportunités afin de répondre aux attentes des populations, mais aussi d’offrir un avenir radieux aux futures générations. Pour le président de l’Assemblée nationale, les dirigeants ont une grande responsabilité historique envers les générations futures. Il considère que leurs choix aujourd’hui auront une incidence réelle sur leur vie. « Un impact qui doit être positif ! Nous sommes condamnés à réussir. C’est pourquoi nous devons être la génération de la rupture et du changement systémique, afin que « le Soleil de la souveraineté » brille partout aujourd’hui et qu’il en soit ainsi demain pour nos enfants, comme il l’a été du temps des indépendances. » Comme l’a si bien dit l’illustre écrivain ivoirien Ahmadou Kourouma dans Les Soleils des Indépendances : « La vérité, il faut la dire, aussi dure qu’elle soit, car elle rougit les pupilles mais ne les casse pas. Le meilleur moment, c’est aujourd’hui. L’avenir, c’est maintenant », a-t-il conclu devant une assistance séduite par sa prestation.
Matel BOCOUM