Dans son discours à la nation du 31 décembre, le chef de l’État a réitéré son engagement à mettre en lumière les événements douloureux survenus au Sénégal entre 2021 et 2024.
« Nous ne pouvons rechercher la vérité sur des faits survenus il y a 80 ans et accepter l’omerta sur les événements tragiques vécus ces quatre dernières années. Ce faisant, il ne s’agira pas d’une revanche, mais d’une justice à rendre aux victimes et à leurs familles, de les apaiser, et de réaffirmer la sacralité de la vie humaine », a-t-il déclaré, faisant allusion au massacre de Thiaroye.
Il a ensuite souligné que ce processus ne visait pas la vengeance, mais la justice envers les victimes et leurs familles, afin de les apaiser et de réaffirmer la sacralité de la vie humaine.
Selon lui, des épreuves les plus dures de l’esclavage, aux luttes contemporaines pour l’indépendance et la démocratie, en passant par la colonisation, nous avons démontré, avec constance, une résilience inébranlable. « C’est dans cet esprit et par devoir de mémoire, de vérité et de justice, que nous avons commémoré, pour la première fois, l’anniversaire du massacre de Thiaroye. Nous avons voulu, d’une part, rendre hommage aux victimes et graver leur mémoire dans notre conscience collective. Et, d’autre part, jeter les bases de la restauration de la vérité historique sur cet épisode tragique de notre histoire », a notamment souligné le chef de l’État.
De son avis, « la même dette morale nous engage également envers les victimes des événements survenus entre mars 2021 et février 2024 et leurs familles. »