Le parti socialiste (Ps) avec son école du parti a formé beaucoup de jeunes. Le porte-parole du mouvement national des jeunesses socialistes, Fakha Touré a bénéficié de cette formation tout au long de son parcours.
« Le parti est déjà une école pour avoir construit l’Etat. Rien que pour cela, je me suis formé en lisant beaucoup sur l’histoire du parti, sa trajectoire, ses différentes mutations toujours dictées par une nécessité doctrinale et idéologique. Ensuite, j’ai côtoyé de hautes figures du Ps qui ont alimenté les référentiels idéologiques de notre formation », a répondu Fakha Touré, par ailleurs membre du Bureau politique du Ps. Il rappelle que le Ps a toujours eu pour culture, d’intégrer des jeunes, y compris lui-même, dans ses instances suprêmes.
« Cela m’a permis de me former directement à travers les débats internes qui abordent la plupart du temps des aspects idéologiques et doctrinaux. Le parti m’offre ainsi des occasions hebdomadaires, mensuelles de formation. Ousmane Tanor Dieng avait l’habitude de tenir des réunions de bureau thématiques sur l’histoire du parti, sa doctrine, son idéologie, son projet de société », se souvient le jeune socialiste. Ce dernier fait noter qu’il y avait également des séminaires de renforcement de capacité axés souvent sur l’idéologie.
« En 2014, lorsque nous venions de commencer notre mandat au mouvement national des jeunesses socialistes, nous avions mis en place, en collaboration avec la fondation ‘’Friedrich Ebert Sénégal’’, un vaste programme de formation idéologique. Ces séminaires tenus avec les jeunesses socialistes dans toutes les régions du pays, étaient animés par des membres du parti », insiste M. Touré. Le porte-parole des jeunesses socialistes fait noter aussi que le parti dispose toujours d’une école du parti. « Il semble aujourd’hui important que l’école du parti soit plus dynamique car de plus en plus les jeunes politiques manquent de formation idéologique et doctrinale qui doit leur permettre de mieux comprendre le sens d’un engagement politique », plaide-t-il.
O. KANDÉ