Le Parti socialiste (Ps) exhorte les autorités étatiques à veiller au respect des principes fondamentaux de la République. Dans un communiqué, il en appelle à la vigilance et au sens de la responsabilité.
Le Parti socialiste (Ps) s’est prononcé sur la situation politique du pays. Dans un communiqué, rendu public hier, lundi 10 novembre, il demande aux autorités étatiques de préserver la cohésion nationale et de veiller au respect des valeurs républicaines. Dans cette perspective, le Ps rappelle que « l’État de droit n’est pas une option politique, mais une exigence républicaine absolue. La justice doit demeurer indépendante, impartiale et accessible à tous, sans pression ni instrumentalisation. Toute tentative de fragilisation de l’autorité judiciaire constitue une atteinte directe à la République et à la confiance des citoyens envers leurs institutions ».
Outre le respect des libertés publiques, socle de la démocratie sénégalaise, il urge également, à ses yeux, de garantir la sécurité des journalistes, préserver les entreprises de presse et promouvoir un pluralisme médiatique au service de la vérité et du débat public éclairé. Il n’en pense pas moins que « la liberté de la presse ne doit jamais devenir un instrument de désinformation ou de déstabilisation ».
Le Parti socialiste, dans son communiqué, n’a pas manqué de faire des mises en garde contre toute tentative de fragiliser les rapports institutionnels, communautaires ou politiques. « La République ne se construit pas dans la confrontation permanente, mais dans le dialogue, la responsabilité et le respect mutuel », ajoute la même source.
Dans sa note, le Ps a aussi évoqué la tenue prochaine d’un colloque national sur la laïcité organisé par Vision socialiste. « Cette initiative, ouverte à toutes les forces vives de la Nation, vise à approfondir la réflexion sur l’application concrète de la laïcité dans le contexte sénégalais contemporain. La laïcité n’est pas un instrument d’exclusion, mais un principe d’unité et de respect mutuel entre citoyens », souligne le document.
Matel BOCOUM

