Les députés de la 15e législature ont entamé, hier, lundi 4 août, à Saly, un atelier de renforcement des capacités. L’objectif de la formation est d’élargir leurs compétences dans les principaux domaines techniques de la mission parlementaire, pour une meilleure efficacité stratégique et opérationnelle.
MBOUR- L’Assemblée nationale a organisé, hier, lundi, une retraite parlementaire pour renforcer les capacités techniques et procédurales des députés. Durant cinq jours (4-8 août), les parlementaires seront outillés sur les bonnes pratiques favorisant le renforcement de leur expertise pour mieux assurer leur mission de législateur et de contrôle de l’action gouvernementale. Les travaux ont lieu avec l’appui des partenaires techniques et financiers du système des Nations unies et du Canada. Cette nouvelle approche réformatrice est aussi une opportunité pour la 15e législature de s’enrôler dans la dynamique mondiale dont les principaux enjeux portent essentiellement sur le numérique, le développement durable, la justice sociale, la santé, la sécurité et la formation d’un capital humain de qualité. À travers ce conclave, les parlementaires sont invités à mieux comprendre les politiques publiques et les mécanismes de suivi-évaluation tout en renforçant leur attachement aux valeurs démocratiques, à la justice et aux droits humains.
Il s’agit d’une mise à jour institutionnelle pour doter les représentants du peuple de ressources techniques et opérationnelles. Ainsi, les députés veulent réussir à bâtir une Assemblée nationale orientée vers la prise en charge efficace des préoccupations légitimes du peuple. Pour le président El Hadji Malick Ndiaye, cette retraite s’inscrit dans une logique de profondes réformes qui vont conduire à la modernisation de l’institution parlementaire. « Analyser un projet de loi de finances, évaluer une politique publique, conduire une mission d’enquête ou maîtriser les enjeux de la diplomatie parlementaire ne peut plus reposer uniquement sur la bonne volonté. Cela requiert des compétences spécialisées, une compréhension fine des mécanismes juridiques, financiers et administratifs, ainsi qu’une capacité à mobiliser les outils numériques en toute sécurité », a-t-il déclaré. Lors de ce moment de réflexion, d’apprentissage et de dialogue collectif, les députés vont donc échanger sur les nouvelles orientations stratégiques du pays, mais aussi la diplomatie parlementaire qui constitue un véritable outil stratégique de la coopération internationale.
Diégane DIOUF (Correspondant)