Réunie depuis hier lundi 1er septembre 2025 à Dakar, l’Union parlementaire des États membres de l’Organisation de la coopération islamique (Upci) tient sa 54e Réunion du comité exécutif, les 1er et 2 septembre 2025. À l’occasion, elle a invité à la solidarité de la Ummah islamique et dégagé des résolutions pour le monde musulman.
Le président de l’Assemblée nationale du Sénégal a présidé, hier lundi 1er septembre 2025, à Dakar, l’ouverture de la 54e Réunion du comité exécutif de l’Union parlementaire des États membres de l’Oci (Upci). Devant un parterre de délégations des pays membres de l’Organisation de la coopération islamique (Oci), El Malick Ndiaye a réaffirmé le soutien de l’organisation parlementaire à la cause palestinienne. Le ton ferme, il a d’emblée fait savoir que la cause palestinienne reste « centrale et indéfectible ». D’ailleurs, poursuit-il, depuis sa création, l’union parlementaire a fait de la défense des droits inaliénables du peuple palestinien, une priorité constante. Mieux, ajoute-t-il, le Sénégal, en tant que membre fondateur de l’Oci et président du comité des Nations unies pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien, n’a jamais cessé de défendre cette juste cause. Pour El Malick Ndiaye, c’est ce qui explique le soutien du Sénégal à la solution des deux États, avec Jérusalem-Est comme capitale de l’État palestinien souverain et indépendant.
L’urgence de mettre fin au bain de sang à Gaza
« Nous condamnons, avec la plus grande fermeté, le génocide en cours contre le peuple palestinien, les violations massives du droit humanitaire et l’utilisation de la faim comme arme de guerre. Nous rejetons toute tentative de judaïsation de la ville sainte d’Al-Qods, patrimoine commun des trois religions révélées », a-t-il lancé, exhortant ainsi l’organisation parlementaire à rester en première ligne pour porter haut et fort cette cause dans tous les foras internationaux, mobiliser les opinions publiques et exiger l’application du droit international. Dans la même optique, le président de l’Assemblée nationale a invité l’Upci à continuer d’incarner la solidarité islamique face aux défis globaux, notamment la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent, la défense des minorités musulmanes persécutées et la protection des droits fondamentaux, ainsi que la promotion d’une diplomatie parlementaire active au service de la paix et du développement partagé.
Pour sa part, le Secrétaire général de l’Upci, Mouhamed Khouraichi Niass, a lui aussi souligné l’urgence de mettre un terme à la guerre en Palestine. L’ancien député est également d’avis que la solution à deux États reste plausible et peut mettre fin au bain de sang dans la bande de Gaza. « La population de Gaza meurt de faim, de soif et de maladie. Israël la bombarde de missiles, de roquettes et de bombes les plus sophistiquées produits par des usines d’armement, dans une guerre de génocide qui se poursuit sans relâche depuis plus de 20 mois contre le peuple de Gaza », a-t-il blâmé, regrettant ainsi les violations commises par Israël au Liban, en Syrie et au Yémen. M. Niass d’exhorter à la solidarité, l’unité, l’harmonie et à la concrétisation de l’esprit de fraternité dicté par le Saint Coran.
La rencontre de Dakar, les 1er et 2 septembre 2025, ouvre la voie au prochain rendez-vous de l’Upci, prévu en 2026 en Azerbaïdjan, un pays partagé entre l’Asie et l’Europe.
Ibrahima KANDE