Haut représentant du président de la République, Aminata Touré s’est réjouie de la position des nouvelles autorités étatiques concernant la reddition des comptes. Selon l’ancienne ministre de la Justice, initiatrice de la traque des biens mal acquis, en 2012, il est tout à fait normal que chaque gestionnaire soit audité par les organes de contrôle compétents à la fin de chaque exercice.
Dans un entretien avec Le Soleil Digital dans le cadre des rétrospectives de l’année 2024, l’ancienne Première ministre s’est également prononcée en faveur de la mise en place d’une Haute Cour de justice (Hcj) devant laquelle l’ex-président Macky Sall pourrait bien être traduit.
Mme Touré a, par ailleurs, abordé la loi d’amnistie, appelant à sa révision en vue d’élucider les crimes de sang.
Extraits.
S. GUEYE, M. DIEME et M. DIOP (montage)