La Cellule des cadres du mouvement « Gueum Sa Bopp-Les Jambars » a indiqué, hier, mardi 8 juillet, lors d’un point de presse, sa volonté de mener une tournée auprès des ambassades pour dénoncer « le recul des libertés publiques et les interdictions de manifestation ».
« Le recul des libertés publiques et les emprisonnements liés à des délits d’opinion politique » constituent une source de préoccupation pour les responsables du mouvement des cadres de « Gueum Sa Bopp-Les Jambars » (Croire en soi en français). Réunis à Dakar, hier, mardi 8 juillet 2025, à l’occasion d’un point de presse, les camarades de Bougane Guèye Dany, président dudit mouvement, appellent toutes les forces vives de la Nation à se mobiliser pour la préservation de la démocratie sénégalaise.« Nous allons faire une tournée auprès des chancelleries étrangères basées à Dakar pour dénoncer les dérives autoritaires du régime actuel. Ce recul démocratique s’est aussi manifesté par l’interdiction systématique des manifestations ; ce qui met à mal l’expression des libertés publiques. Sur les 26 demandes de marche déposées sur la table des autorités préfectorales, aucune n’a été autorisée depuis le début du mandat de Diomaye Faye (Ndlr : le président de la République) », affirme Moussa Niang, délégué national à la vie politique du parti « Gueum Sa Bopp » et porte-parole du jour.
Pour l’ancien mandataire du parti lors des dernières législatives, « l’incapacité du régime actuel à résoudre cette crise socioéconomique » démontre aussi aux yeux de l’opinion publique « les limites » de la gouvernance de Pastef.« L’État est devenu une forteresse budgétaire pour des gouvernants, tandis que le peuple souffre du marasme économique. De ce fait, nous voulons que le gouvernement s’inspire des propositions du président de « Gueum Sa Bopp » qui, depuis plus d’une année, réclame un plan de relance économique pour sortir notre pays de l’ornière », indique-t-il.
De son côté, Jules Diatta, membre de la Cellule des cadres de « Gueum Sa Bopp », estime que ce marasme pourrait s’accentuer si l’État persiste dans sa politique d’endettement. « Le régime a contracté une dette exponentielle qui menace les fondements de notre économie. Je pense qu’il est essentiel de mettre en place des mesures idoines pour freiner ce cycle d’endettement qui entrave l’efficacité des secteurs clés de l’économie sénégalaise », soutient-il.
Mamadou Makhfouse NGOM