YORO DIAW, FONDATEUR DU CABINET « DADCH&CO MARKET RESEARCH »

« Pour un sondage d’opinion sur le territoire national, prévoir 90 millions de francs CFA » (3/5)

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Fondateur et gérant du cabinet « DADCH&CO MARKET RESEARCH », Yoro Diaw est spécialisé dans les études de marché, sondages d’opinion, études d’impact et évaluation. Selon lui, ils ne font pas beaucoup de sondages parce que ça coûte très cher. « Pour un sondage d’opinion sur le territoire national le budget est aux environs 90 millions de francs CFA. La plupart du temps, on travaille avec des bailleurs », a-t-il expliqué, ajoutant qu’ils ne se focalisent pas uniquement sur une thématique. « Au Sénégal, ce que je vois ce sont des micros-trottoirs plutôt que de vrais sondages », insiste-t-il.  D’après lui, en tant que cabinet de sondage, ils définissent, en entamant leur travail, l’objectif de la recherche pour éviter que les résultats soient orientés sur une personnalité politique. « Nous faisons en sorte que tous les secteurs soient couverts dans les thématiques. Ensuite nous définissons la taille d’échantillon suivant les statistiques démographiques de la population », dit-il, précisant qu’ils évitent l’option de sondage en ligne pour la simple raison de pouvoir assurer la qualité et fiabilités des réponses et la couverture socio-démographique.  Pour la transparence, Yoro Diaw indique qu’ils ont l’obligation de soumettre leur protocole de recherche au niveau du comité d’éthique avant le déploiement sur le terrain. C’est, explique-t-il, ce comité d’éthique qui doit garantir le respect des codes et règles. « Pour la plupart de nos sondages d’opinion, les protocoles de recherche ont été validés à l’international par des organes comme International Code on Market (Icc). Avant publication des résultats, nous devons soumettre aux organes qui doivent exploiter les résultats, la méthodologie et le protocole de recherche et nous avons aussi l’obligation d’avoir à la lecture et compréhension des résultats publiés. Pour plus de transparence, nous pouvons partager la procédure et les résultats du contrôle qualité.  Par contre, il nous est interdit de partager les contacts des individus interviewés. C’est la raison pour laquelle la base de données reste anonyme » dit-il. A l’en croire, ce sont plus les partenaires techniques financiers (Ptf) qui ont l’habitude de commander les sondages. Ce, pour comprendre les besoins et attentes de la population afin de pouvoir préparer leurs notes sectorielles et programmes d’aide au Développement, comprendre la situation socio-économique des populations pour orienter les Gouvernements dans leur politique publique.

A. DIOUF

Lire aussi : Un outil clé pour une gouvernance participative (2/5)

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