Pour une bonne gestion de la gouvernance locale, il nécessite des ressources humaines de qualité. C’est dans ce cadre que le projet » soutien à la Gouvernance territoriale et au dialogue de territoires » a été lancé par le centre national de la Fonction publique et de la formation (CNFPLF) avec l’appui de l’ambassade de France au Sénégal afin de renforcer les compétences des agents locaux. L’atelier de restitution des résultats de la première phase du projet, organisé, hier à Dakar, a permis de faire le bilan d’étapes et de procéder au lancement de la deuxième phase.
Le centre national de la Fonction publique locale et de la formation (CNFPLF) a tenu, hier, un atelier àDakar afin de passer en revue le rapport d’exécutioin technique et financière de la première phase du projet « soutien à la Gouvernance territoriale et au dialogue de territoires ». Ce projet, programmé sur 2 ans et financé à hauteur de 650 millions FCFA avec l’appui de l’ambassade de la France au Sénégal, a vu sa première phase atteindre des taux d’éxécution technique et financière respectivement 89% et 96% soit 253 millions F CFA. Cette première phase du projet, démarrée en octobre 2024, a permis de former au total 476 agents locaux dans les régions de Dakar, Thiès, Louga, Diourbel, Fatick et Saint-Louis. Selon Alioune Kébé, directeur du centre national de la fonction publique locale et de la formation,168 agents référents RH ont été formés et 308 agents ont bénéficié de la formation d’intégration dans la fonction publique.
En effet La formation de ces agents a concerné différentes composantes liées a la gestion de la gouvernance locale, s’agissant, entre autres, du développement de l’ingénierie de la formation continue, de l’amélioration des ressources humaines territoriales, de la professionalisation des agents des collectivités territoriales et de la promotion du dialogue entre les territoires. L’objectif du projet est de contribuer au renforcement de la performance et de l’efficacité administrative des collectivités territoriales.
Le directeur du centre national de la fonction publique locale et de la formation, s’est aussi réjoui des résultats probants obtenus lors de la première phase dudit projet.
Passer à l’acte 2 du projet
» Durant cette phase, nous avons réussi à former des référents RH, et des agents nouvellement intégrés dans la fonction publique Locale. Mais aussi, nous avons mis en place des instruments et outils techniques pour mieux communiquer avec les collectivités territoriales afin d’avoir une gestion optimale » a fait savoir le directeur. D’après lui, ces agents ont été formés dans les trois corps de métier à savoir les métiers d’attaché d’administration, de commis d’administration et d’agents de recouvrement local. Les résultats engrangés aujourd’hui, a-t-il dit, contribuent déjà à une meilleure prise en charge de la problématique liée à la gestion et au développement des ressources humaines territoriales.
Pour sa part, Ambroise Pierre, représentant de l’ambassadrice de la France au Sénégal a magnifié la portée de ce projet qui, d’après lui, a eu un impact décisif lors de la première phase. » Toutes les équipes ont travaillé d’arrache pied pour la réussite de ce projet. L’exercice du projet a étéparticulièrement intéressant à la fois pour les résultats obtenus et le diagnostic préalable qui a permis de tirer beaucoup d’enseignements sur les besoins locaux en matière de ressources humaines, de pilotage et de formation. Ainsi nous pouvons, avec les résultats obtenus, identifier les points forts mais aussi de voir les difficultés qui méritent d’être corrigées pour la deuxième phase » a-t-il indiqué.
C’est cette journée de resistution qui marquait aussi la signature de convention entre le centre national de la fonction publique locale et de la formation et l’ambassade de France pour lancer officiellement le démarrage de la phase 2. L’objectif est de réussir le maillage du territoire national afin que toutes les collectivités puissent être impactées par ce projet qui vise le renforcement de la performance et de l’efficacité administratives des collectivités territoriales.
Bada MBATHIE