En réunion délocalisée à Dakar, du 30 juin au 4 juillet 2025, des membres du Parlement de la Cedeao ont recommandé aux Parlements nationaux de la sous-région d’encadrer l’usage de l’Intelligence artificielle (Ia) par l’élaboration d’un acte communautaire.
Le Parlement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, en réunion délocalisée à Dakar, du 30 juin au 4 juillet 2025, a appelé à l’élaboration d’un acte communautaire encadrant l’usage de l’Intelligence artificielle (Ia) dans l’espace Cedeao afin de garantir un développement technologique, éthique inclusif et respectueux de la souveraineté numérique et des valeurs communes. « Nous avons approfondi notre compréhension collective aux défis liés à l’intégration du numérique dans l’éducation, mais aussi des opportunités qu’il offre pour le développement socioéconomique de notre région », a déclaré Saran Traoré, premier rapporteur de la Commission mixte Éducation, science et culture, santé, télécommunications et technologies de l’information du Parlement de la Cedeao.
Un rapport a été produit avec des recommandations faites aux Parlements nationaux et celui régional, pour une transformation numérique, durable et harmonisée de nos systèmes éducatifs.
La rencontre a été tenue sur le thème : « Prioriser les technologies de l’éducation et l’innovation dans l’espace Cedeao ». C’était en présence de la deuxième vice-présidente du Parlement de la Cedeao, Adjaratou Traoré.
Le Dr Ismaïla Diallo, premier vice-président de l’Assemblée nationale du Sénégal, a fait savoir que cette importante réunion se veut un cadre de réflexion et de partage de connaissances visant à valoriser l’ensemble des acteurs qui contribuent à la dynamique de progrès dans les secteurs de l’éducation et de la technologie.
« Dans cette marche vers le progrès éducatif, les législateurs que nous sommes doivent jouer un rôle important dans les politiques de promotion et d’encadrement des technologies de l’éducation et l’innovation dans l’espace Cedeao et, dans une perspective plus structurante, la digitalisation de l’enseignement en Afrique », a-t-il dit.
Oumar KANDÉ