Devant les députés réunis en clôture de la session ordinaire unique en 2024-2025, Abdel Fassi-Fihri, représentant du président de la Chambre des représentants du Royaume du Maroc, a prononcé un discours marqué par l’amitié et la coopération entre Rabat et Dakar. Il a salué la solidité des liens historiques entre les deux pays et plaidé pour un renforcement de la diplomatie parlementaire africaine face aux défis contemporains.
« Le renouveau institutionnel que connaît le Sénégal est adossé à la sagesse politique dont ses élites ont fait preuve depuis l’aube de l’indépendance, pour donner naissance à un modèle démocratique propre au pays, qui se consolide au gré des échéances politiques, grâce à l’appropriation populaire des vertus de la participation, du dialogue et de l’alternance. Les relations entre le Royaume du Maroc et la République du Sénégal se distinguent par leur profondeur historique, leur constance et la densité des liens humains, culturels et politiques qui les unissent. Ancrée dans une amitié sincère et une solidarité agissante, cette relation bilatérale n’a cessé de se renforcer au fil des décennies, portée aujourd’hui par la vision éclairée du Roi Mohammed VI et de Bassirou Diomaye Faye, président de la République du Sénégal, ainsi que par la volonté commune de consolider les fondements d’un partenariat stratégique exemplaire en Afrique.
La coopération maroco-sénégalaise s’illustre par la diversité de ses domaines d’action, allant de l’éducation à la santé, en passant par l’agriculture, les infrastructures et la formation professionnelle. Cette coopération s’inscrit dans une approche fondée sur le partage d’expériences, le transfert de savoir-faire et le respect mutuel. Elle reflète l’engagement ferme des deux pays à promouvoir un développement solidaire au service de leurs peuples respectifs. Au niveau parlementaire, les échanges fructueux et les concertations régulières entre les institutions législatives des deux pays traduisent une volonté commune d’élever la diplomatie parlementaire à un niveau supérieur. Ces interactions contribuent à renforcer la convergence des positions sur les grandes questions régionales et internationales, tout en favorisant l’émergence d’une voix africaine unie, porteuse de paix, de stabilité et de développement. Le contexte international actuel et ses défis inédits nous appellent, nous, parlementaires africains, à coopérer de manière plus soutenue et à coordonner nos actions à tous les niveaux pour être à la hauteur des attentes des peuples qui nous ont mandatés ».
Par Mamadou Makhfouse NGOM